VIDÉO : Un chef papou témoigne devant les 200 écoliers de Lot sur la déforestation

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Cette belle rencontre entre un leader papou de Papouasie-Nouvelle-Guinée et les écoliers de Martel et de Vayrac, nous la devons à EcausSYSTEM et L’Uxello qui défendent la préservation de la nature et la solidarité entre les peuples.

Au fil du temps, Mundiya Kepanga est devenu l’une des figures de la lutte contre la déforestation. Ce chef d’une tribu indigène de Papouasie-Nouvelle-Guinée a fait de la défense de la forêt tropicale de son pays son combat. Chemin faisant, il a trouvé des soutiens qui l’ont aidé à porter son message, comme Marc Dozier et Luc Marescot. Les deux co-réalisateurs français de « Tree Brothers » ont consacré une année de travail à ce projet. Même localement et plus modestement, les systèmes échau ont décidé de faire passer ce message, en tant qu’intermédiaire entre le chef Papou, hébergé pendant deux jours dans le département, et les jeunes gens du lot.

Ce matin, le cinéma L´Uxello accueillait un chef papou engagé dans la lutte contre la déforestation en Papouasie-Nouvelle-Guinée. De quoi impressionner les 200 étudiants présents du lot. pic.twitter.com/43FC5o5Odw

« Mes ancêtres m’ont transmis le savoir des arbres et leur utilité »

"Mes ancêtres m'ont transmis le savoir des arbres et leur utilité"

Dans les travées du cinéma L’Uxello à Vayrac ce lundi matin près de 200 élèves des lycées Martel et Vayrac « Frères des Arbres » ont visionné ce documentaire hors norme, qui se distingue par 13 récompenses en France et à l’étranger. . Mais ils ont surtout été portés par le discours du chef papou, avec sa décoration en fourrure de kangourou arboricole, surmontée de plumes brillantes de cacatoès et d’oiseaux paradisiaques. Il a également été décoré d’un bijou traditionnel qui s’est coincé dans son nez, ce qui n’a pas intrigué les étudiants universitaires.

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La déforestation de forêts primaires a fait place à des plantations de palmiers à huile

La déforestation de forêts primaires a fait place à des plantations de palmiers à huile

Tout en répondant à la curiosité des jeunes et à leurs questions simples sur son apparence et son quotidien en Papouasie, Mundiya Kepanga proposait des réponses astucieuses à méditer. Au paroxysme qui lui perce le nez, il a atteint la notion de coutume et de respect de chacun. Interrogé sur son âge, il raconta sa naissance sur un tapis de feuilles, sous un arbre, un jour dont la date n’avait jamais été déterminée tant la notion de temps importait peu. Interrogé sur le nombre d’habitants de sa communauté, il se souvient : « Je ne sais ni lire ni écrire car je n’ai pas été à l’école. Il doit y avoir 50 000 personnes dans ma tribu et 8 millions dans mon pays. arbres et leur utilité, qui sont solides pour la construction de maisons et celles qui ont des feuilles cicatrisantes « .

Des anciens dont il a loué l’importance. « Quand j’étais jeune, je m’occupais bien d’eux, coupais du bois pour eux, leur apportais de la nourriture. Pour me remercier, ils m’ont donné leurs conseils et c’est grâce à cette sagesse que j’ai pu devenir chef. Ils nous apprennent comment construire nos maisons comme on survit dans la forêt. » Et alors, amusant l’assemblée, il raconta ce sac de porc tordu, qu’on lui avait demandé de juger. « C’est trop tard. Je ne peux pas, parce que c’était avant qu’il fallait le pousser droit, droit. C’est quand tu es jeune que tu construis ta forme définitive, parce qu’alors tu ne peux pas la changer. » Accompagner ces jeunes dans leur réflexion sur la planète, sur la voie qu’ils choisiraient, était quelque chose dans cet échange profond entre eux et lui.