Il n’y a plus de congé 100% chômé pour les enfants, surtout pour les adolescents. Car après le confinement lié au Covid-19, la demande de séjours linguistiques augmente cet été. La reprise peut s’expliquer par la volonté des parents de faire en sorte que leurs enfants aient des valeurs langagières, sachant que leur schéma d’élocution a été altéré par le fait d’aller à l’école très loin lors de l’incarcération ou de la fermeture du groupe.

« La formation linguistique est considérée comme un complément important à l’éducation des parents. Il vous permet de vous entraîner à parler dans des situations de tous les jours, en donnant confiance aux élèves. De plus, certains se retrouvent même à rêver de la langue qu’ils apprennent après y avoir vécu ! », commente Sabine Bonnaud, déléguée générale de l’Association nationale des organismes d’éducation, de linguistique et de formation linguistique (Unosel), qui regroupe 60 acteurs de ce secteur.

« On relance vraiment la machine cet été »

Et si les parents sont prêts à casser leur tirelire pour offrir un « très bon voyage » à leurs enfants, c’est parce qu’ils estiment que la formule est 100% gagnante : « Rester dans la langue est le meilleur moyen d’avancer rapidement. C’est c’est aussi une expérience personnelle dont une personne se souviendra toute sa vie. Car c’est souvent l’une des premières occasions pour un jeune de découvrir une autre culture et de développer son autonomie », ajoute Xavier Obert, président de l’association Nacel. n’hésitez pas à programmer un séjour cette année, notamment parce que c’est facile et sûr : « Les restrictions de voyage liées au Covid-19 ont été levées dans de nombreux pays, et l’assurance vous permet d’être remboursé ou de reporter votre séjour dans ce cas là. de pollution », poursuit Xavier Obert.

De ce fait, le nombre de réservations est impacté, même s’il n’est pas encore revenu au niveau de 2019. 2019), et 1 350 pour les logements individuels, contre 1 500 en 2019 », précise Xavier Obert. « L’été s’annonce très bien, même si on est encore loin des chiffres de 2019 (- 38,5 %). Le séjour de chaque personne part plus tôt que le séjour est constaté », observe Sabine Bonnaud.

L’Angleterre, reine des destinations

Où vont ces linguistes en herbe ? « Les endroits qui fonctionnent le mieux sont ceux d’Europe. D’autant qu’il est désormais difficile de récupérer son passeport dans de nombreuses villes de France », explique Tony Debord, directeur de Totemia.com, une plateforme de réservation de séjours linguistiques. L’Angleterre reste à la 1ère place, suivie de l’Irlande et de Malte. Ce dernier est plus populaire car il est moins cher et desservi par des entreprises moins chères. L’Espagne, l’Allemagne et l’Italie sont loin derrière. En Grande-Bretagne, « des villes comme Londres, Canterbury, Brighton, Cambridge et Oxford sont les plus prisées », précise Tony Debord. En dehors de l’Europe, le Canada et les États-Unis sont les deux principales destinations des collégiens et lycéens.

À Lire  Étapes à suivre pour choisir une croisière en Méditerranée

La méthode la plus courante est toujours accompagnée de cours le matin à l’école de langue, d’activités sportives ou culturelles l’après-midi et d’une colocation ou d’un logement. Surtout pour les 13-17 ans, qui constituent l’essentiel du bataillon des recrues. « Les élèves sur le point d’entrer en deuxième et terminale sont bien représentés, car les parents souhaitent qu’ils progressent dans la langue avant la rentrée », précise Sabine Bonnaud.

Un luxe pour beaucoup de familles

La méthode one-to-one, qui offre une immersion complète à la maison ou avec le professeur, est préférée par les étudiants et les adultes. Mais il existe d’autres types d’hébergement. Camps d’été, où les enfants et les jeunes sont admis dans des camps d’été anglo-saxons, mais sans cours de langue. Des groupes communs vivent : foot, rugby, théâtre, musique… Mais il vit aussi en France, où des jeunes vivent dans une famille anglo-saxonne ou dans un village de vacances, avec des cours de langue et des activités au programme en journée. Tony Debord précise : « Cette méthode est souvent choisie pour mettre fin, car elle encourage les parents, qui sont généralement en vacances dans une maison voisine.

Cependant, l’hébergement linguistique reste un luxe que toutes les familles peuvent s’offrir. D’autant plus qu’on peut s’attendre à les payer plus cher cette année. Xavier Obert précise : « Hausse des prix du carburant et des taxes d’aéroport, sans parler de l’inflation. Les prix varient fortement selon l’organisation, la localisation et la forme choisie.  » précise Sabine Bonnaud. Mais en réservant à l’avance, les parents ont eu le temps d’apprendre le don et de concourir.