choses importantes

Un patient en fauteuil roulant, paralysé cérébral, avec pensées dominantes, a été conduit aux urgences du CHU Purpan (CHU de Toulouse) en fin de semaine dernière. Il n’a pas été hospitalisé en raison d’une condition médicale. Le président d’Handi-Social a critiqué cette situation. L’hôpital s’est expliqué.

Un jeune homme de 26 ans, en fauteuil roulant et en situation de handicap moteur, a été conduit aux urgences de l’hôpital de Purpan par son assistance respiratoire le week-end dernier. Ce dernier a observé des blessures auto-infligées et des pensées dominantes. Retrouvé et examiné, le patient est finalement rentré chez lui, l’équipe médicale d’urgence du CHU de Toulouse n’a pas estimé qu’il fallait le transporter d’urgence à l’hôpital.

Un traitement et un rendez-vous médical lui ont été proposés

Cette décision a été jugée inacceptable par Odile Maurin, présidente de l’association Handi-Social qui protège les droits des malades et/ou des personnes handicapées, qui a interpellé les médias à cet égard. « Ce jeune homme est atteint de paralysie cérébrale, il communique via une tablette. Il vit dans une maison indépendante avec une aide-soignante 24h/24. Depuis quelques semaines, il n’était pas fort. Du coup, le médecin a décidé qu’il l’était. besoin de l’hôpital s’il veut », a déclaré Odile Maurin, qui n’était pas avec le patient mais il signale la situation pour être attentif aux possibilités de prise en charge des personnes handicapées.

« Il a recommencé à se faire mal quand il est rentré chez lui et quand il est retourné aux urgences le lendemain, il a de nouveau été rejeté à l’hôpital. Maintenant handicapé et plus difficile à soigner ? » a demandé le président de Handi-Social, connu pour ses propos et ses actions provocatrices.

À Lire  VIDÉO. Aimez-vous mes fesses? Nos conseils d'entraînement pour muscler ses cuisses et ses fessiers

Le CHU de Toulouse a refusé cette publication. Marianne Pradère, la directrice des urgences, a expliqué que ce patient « a été informé par sa famille qu’il était suicidaire, il a été retrouvé aux urgences puis il a été vu par un médecin de l’esprit qui a dit qu’il n’y avait pas lieu pour le précipiter à l’hôpital. Mais on lui a dit que lui et sa famille lui proposeraient un traitement approprié et lui donneraient un rendez-vous avec un médecin de l’esprit. ce patient a été rencontré et il a été bien soigné comme il se doit. »