Une maison jumelée près de Dieppe s'effondre : un voisin touché décide d'appeler Julien Courbet

Dans la nuit du 13 au 14 février 2022, un bâtiment attenant au gîte à La Chapelle-sur-Dun s’effondre, endommageant une partie du toit et de la cheminée du voisin.

Camille Lacher

Publié le 20 septembre 22 à 12:03

Le travail de réparation n’est pas fini

Le travail de réparation n’est pas fini

« Ça m’a choqué ! commence Marie-Amélie Plantrou, la propriétaire du gîte, l’ancienne maison de sa mère, à La Chapelle-sur-Dun, près de Dieppe (Seine-Maritime). Le 14 février, alors qu’elle se rend au Chemin du Puits, elle découvre un immeuble voisin qui s’est effondré. Et à l’automne, elle a participé au toit et à la cheminée du gîte. « Mon voisin travaillait dans sa maison principale sur le même terrain, le matériel y était entreposé », raconte-t-il. C’était en fait un ancien garage.

Outre le fait que l’ancien hangar n’était pas assuré, le propriétaire d’origine parisienne avoue : « Les immeubles en mauvais état n’étaient pas couverts par la sécurité, la clause contractuelle est écrite en tout petit en fin de contrat, j’ai été déçu. » il admet. Cependant, il prétend avoir fait rapidement le nécessaire, c’est-à-dire : il a reconstruit « à mes frais » une cheminée commune, qui était en très mauvais état et tombait en morceaux ; acheter une table de jardin en marbre ; combler les vides du salon Marie-Amélie Plantrou et remplacer le chemisage de la cheminée.

Un passage en direct chez Julien Courbet

Mais pour la voisine blessée, les travaux ne sont pas terminés et sa maison souffre. Il pointe notamment des problèmes d’humidité à l’étage supérieur, dans la chambre, causés par la déchirure de la charpente en bois lorsque le mur à côté s’est effondré. « Depuis, le papier peint de la télécabine s’est décollé par endroits », note-t-elle. Cette mère de famille, qui s’occupe de plusieurs enfants, demande à un voisin de terminer la réfection de la toiture et de retravailler entièrement le pignon avec un bardage en bois ou en ardoise.

Une bâche en attendant

Une bâche en attendant

Marie-Amélie Plantrou a fait appel aux équipes de Julien Courbet pour un conflit de voisinage. Elle a envoyé un mail à la production qui l’a contactée. Et rendez-vous a été pris le 13 juin. « C’était en direct », se souvient-il. C’est ainsi qu’elle a communiqué dans Qu’est-ce qui pourrait vous arriver sur M6 et RTL, présenté par Julien Courbet et son équipe de journalistes et de services juridiques. Il s’en souvient très bien. Elle a expliqué son problème à l’antenne. Son voisin a été contacté. S’il décrochait le téléphone, il refusait de répondre en direct.

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« Mais le propriétaire me dit qu’il attend que la maison mitoyenne soit reconstruite pour remplacer le cabanon effondré », déplore Marie-Amélie Plantrou. Pendant ce temps, une bâche épaisse recouvre le pignon et le maçon a installé un écran d’étanchéité sous le toit.

« C’est une vieille maison de campagne »

« C’est une vieille maison de campagne »

« Sa maison a été restaurée », raconte un voisin. « La cheminée est même bien meilleure qu’avant », ajoute-t-il. Cependant, cela ne suffit pas selon la victime : « Je ne peux plus attendre », a-t-elle déclaré. Je voulais vendre ma maison et c’est impossible. Je suis coincé.» Une action en justice lui semble impensable car les délais sont longs.

Une toute autre histoire se déroule pour le voisin : il est persuadé que « Mme Plantrou a flairé le Parisien qui devait lui restaurer sa maison ». Selon lui, « la maison sent l’humidité, c’est une ancienne ferme, sans rampante et sans VMC (système de ventilation), qui n’est ventilée à vue d’œil que lorsqu’elle est louée et le tout dans un climat normand humide ».

– Il essaie de me faire payer la rénovation de son cottage. Son toit n’a même pas de film étanche sous le toit en ardoise. »

Pourtant, les experts en assurance ont correctement chiffré le 5 mai la réparation des dégâts de la chambre à l’étage de Marie-Amélie Plantrou, à savoir la réparation du papier peint et l’habillage des bords de couverture (note éditoriale : bout de toit côté pignon). Des trouvailles qui, selon un voisin d’un immeuble voisin, n’ont que peu de valeur.

Ce dernier confirme qu’il attend la reconstruction de ce dernier « mais malheureusement je suis soumis à l’avis des architectes français du bâtiment et cela risque de prendre beaucoup de temps ». En effet, toute la ville de La Chapelle-sur-Dun est concernée par cette procédure contraignante. Le maire assure qu’aucune demande de permis de construire ne lui a encore été soumise.