Santé Publique France a publié hier soir sa mise à jour épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. Les indicateurs de toutes les épidémies augmentent. Cependant, nous devons garder un œil sur la nouvelle sous-variante d’Omicron, XBB.1.5.

En France métropolitaine, les taux d’incidence ont baissé dans toutes les régions, de même que les taux d’hospitalisation.

Côté étranger, c’est pareil.

Or, la sous-variante Omicron XBB.1.5, qui se répand rapidement aux États-Unis, est à ce jour la sous-variante la plus transmissible du Covid-19. Il faut donc rester vigilant.

Au total, 38 pays ont signalé des cas de XBB.1.5, dont 82% aux États-Unis, 8% au Royaume-Uni et 2% au Danemark, a déclaré hier l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une évaluation rapide des risques.

L’agence de santé de l’Union européenne ECDC a déclaré cette semaine que XBB.1.5 ne représente que 2,5% des cas en Europe.

Il ressemble beaucoup à son prédécesseur XBB.1, mais possède une mutation supplémentaire dans sa protéine de pointe, la fameuse clé d’entrée du virus, a expliqué à l’AFP Grace Roberts, virologue à l’université de Leeds en Angleterre.

Cependant, « il n’y a pas de données pour montrer que XBB.1.5 est plus nocif – en termes de maladies graves et de décès – que les variantes précédentes », a déclaré Grace Roberts.

« La grande majorité des patients atteint de Covid long iront bien après un an »

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La plupart des symptômes associés à la forme prolongée mais bénigne du Covid-19 ont tendance à disparaître dans l’année qui suit l’infection du patient par le virus, suggère une étude scientifique publiée hier.

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« La plupart des symptômes ou des conditions qui apparaissent après une infection bénigne au Covid-19 persistent pendant plusieurs mois, mais reviennent à la normale en un an », a déclaré l’auteur de cette étude en Israël publiée dans British Medical. Journal (BMJ).

Interrogé par l’AFP, Maytal Bivas-Benita, chercheur à l’institut israélien de recherche KI et co-auteur de l’étude, s’est dit « encouragé » par les résultats, dans un contexte notamment de craintes sur la durée des symptômes pouvant persister. .

« La plupart des patients iront bien après un an, et je pense que c’est une bonne nouvelle », dit-elle.

Les résultats montrent également que « les personnes vaccinées sont moins exposées au risque de difficultés respiratoires – l’effet le plus fréquemment observé en cas de maladie bénigne – que les personnes non vaccinées », a-t-on précisé.

« Ces résultats montrent que, bien que le phénomène à long terme de Covid soit redouté et discuté depuis le début de la pandémie, la majorité des cas d’infection bénigne ne présentent pas de symptômes graves ou chroniques à long terme », ont déclaré les chercheurs. .

Ce travail a été réalisé sur la base des dossiers électroniques de la deuxième caisse d’assurance maladie en Israël, Maccabi Healthcare Services, dont près de deux millions d’adhérents ont été testés au Covid-19 entre le 1er mars 2020 et le 1er octobre 2021.

L’épidémie de grippe a continué de ralentir ces derniers jours dans toute la France

En septembre, au moins 17 millions de personnes en Europe avaient contracté le Covid-19 au cours des deux premières années de la pandémie, selon des modèles de l’Organisation mondiale de la santé.

L’épidémie de grippe continue de ralentir ces derniers jours dans toute la France, tandis que, chez les nourrissons, les bronchiolites perdurent mais avec des hospitalisations toujours en baisse, résumait hier l’agence de santé publique.

« Diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passages aux urgences des cas de bronchiolite »

Toutefois, une forte reprise des indicateurs grippaux est encore possible dans les semaines à venir, prévient l’agence sanitaire, prévenant que « cela a été observé sur la saison 2017-18 où l’épidémie s’est avérée précoce et exceptionnellement longue ».