Et un de plus ! Les années passent et se ressemblent à Paris Jump. Les records suivent les records. Le 14 juillet, le record du TBS (infraction totale consécutive) en grande formation est battu à deux reprises dans le ciel de Chéu par vingt-quatre parachutistes.

Il s’agissait pour eux de sauter de deux plans différents, à 4 400 m d’altitude, de se rejoindre pour une première figure, de se lâcher complètement puis de se retrouver pour une deuxième figure très différente. Un exploit quand on sait que ceux-ci doivent être effectués en une cinquantaine de secondes avant la séparation définitive à une altitude de 1 600 à 1 500 m.

La plupart au moins sexagénaires

Pour qu’il soit homologué, le record doit être validé par des juges et pour l’occasion, ils étaient trois : deux en ligne et Thierry Courtin, juge international, sur place. Il raconte : « En effet, deux records ont été battus en un. Le groupe a battu le record des Pops, soit plus de 40, ce qui est remarquable car la plupart des participants avaient la soixantaine ou plus. Mais ils ont, en plus, battu le record français. . record en grande formation avec un dégagement total. »

Quant à Polo Grisoni, l’organisateur de l’événement et partie prenante du record, il déclare : « Nous avons décidé de cette tentative il y a trois ans. Les Pops jouissent d’une image un peu vieillotte dans le monde du parachutisme. nous avons voulu redorer leur image et montrer ce qu’étaient leurs savoir-faire en offrant une pause totale. Nous avons organisé pour une quarantaine de bénévoles une trentaine de stages d’hiver dont certains en soufflerie et proposé une dernière préparation en juin dernier. Tout le monde a rejoint le projet et , même s’ils étaient de très bon niveau, il a fallu beaucoup travailler. Au final ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin qu’il a fallu parcourir pour y arriver. »

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