• Les ronflements
Gênant et handicapant pour votre colocataire, le ronflement est aussi fatigant pour ses utilisateurs d’être réveillé par leurs rugissements.
En cause : le relâchement du voile du palais qui obture les voies respiratoires et vibre à chaque respiration. Pour les hommes et les femmes post-ménopausées, les ronflements sont souvent aggravés par l’excès de poids, l’alcool du soir et la prise de somnifères qui, en relaxant les muscles, poussent l’écran à se dilater.
Tout d’abord, retirez les objets encombrants. Si cela ne suffit pas, le port d’une orthèse d’avancement mandibulaire (Oniris®) est souvent très efficace. Ce type de protège-dents maintient la mâchoire inférieure vers l’avant, libérant ainsi les voies respiratoires.
En savoir plus> Savez-vous comment soigner le ronflement ?
• Le bruxisme
Ce phénomène, qui touche aussi bien les enfants que les adultes, est souvent associé à des personnes anxieuses qui, pendant leur sommeil, se brossent les dents du haut plutôt que celles du bas… provoquant parfois un grincement de dents. Si le sommeil d’une personne n’est pas perturbé, une agitation répétée provoque des douleurs voire des fractures de la mâchoire, des maux de tête, des fractures du cou, des déchaussements de dents… L’abus de caféine et le tabagisme sont des facteurs qui augmentent.
Tous consultent un dentiste pour créer une « gouttière » destinée à détendre la mâchoire la nuit et à gérer l’anxiété grâce à des techniques telles que la sophrologie, l’hypnose… Dans les cas tenaces, on peut dire que l’injection de toxine botulique permet de détendre les muscles de la mâchoire.
• L’apnée du sommeil
Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une maladie caractérisée par des ronflements forts et fréquents interrompus par la respiration pendant 10 à 120 secondes et répétés 5 à 30 fois par heure. Sans sommeil profond, dormir pendant la journée augmente le risque d’accidents et des changements dans toutes les fonctions du corps peuvent être fatals. L’obésité est un facteur contributif, tout comme les somnifères, l’alcool et une mâchoire béante.
Des mesures d’hygiène et une orthèse mandibulaire peuvent suffire, mais dans les cas graves, le port nocturne d’un masque nasal relié à un PCC est nécessaire.
En savoir plus> Identifier et surmonter l’apnée du sommeil
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• Le syndrome des jambes sans repos
Une personne endormie ne le voit pas toujours, mais elle se réveille fatiguée et grincheuse. Le syndrome des jambes sans repos touche 30 % des personnes après 50 ans. Favorisé par l’immobilité, c’est le besoin de bouger les jambes pour soulager les bourdonnements qui débutent le jour, augmentent le soir, conduisent à l’impossibilité de sortir du lit, en jetant une fois endormi.
Cette condition est souvent améliorée en prenant du fer, de la tyrosine à haute dose au coucher et un massage relaxant. S’il persiste, un traitement qui affecte le reste du système nerveux peut être envisagé de manière similaire à une thérapie comportementale et cognitive (TCC).
En savoir plus> Sommeil : syndrome des jambes sans repos
• Les cauchemars et terreurs nocturnes
Leur seule habitude est de s’accompagner d’un cri qui peut réveiller leur entourage. Contrairement aux cauchemars qui surviennent en début de nuit, les vrais cauchemars se réveillent à la fin, ils ne font pas transpirer et laissent des souvenirs qui permettent de les exprimer. La peur touche surtout les jeunes. Il est difficile de les réveiller et il vaut mieux seulement les protéger par une caresse, une chanson… Cela passera tout seul pendant l’enfance, contrairement aux cauchemars qui, chez les enfants aiment, montrent le cerveau essayant de digérer un. anxiété, stress. Les rêves nocturnes sont donc utiles dès lors qu’ils ne vous empêchent pas de dormir pour ne pas les vivre…
Le matin, souvenez-vous du cauchemar – ou écrivez-le – en lui créant une bonne fin (la poursuite effrayante est une promenade estivale) et répétez mentalement la version mise à jour pour vous. Simple et efficace.
Si les épisodes sont très répétitifs, douloureux et perturbent le sommeil, alors l’hypnose ou l’EMDR doit être utilisé.
En savoir plus> EMDR : un nouveau traitement des troubles anxieux
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