Avec l’épidémie de Covid-19, les associations de santé françaises auraient fait 2,2 milliards d’euros d’économies. Le gouvernement a donc exprimé sa volonté de prélever 1,5 milliard d’euros auprès des organismes complémentaires de santé pour aider à rétablir la Sécurité sociale. Mais selon cette dernière, cette « taxe Covid » risque d’être répercutée sur les assurés. Pensez donc à comparer différentes offres santé si vous souhaitez déjà anticiper les surcoûts induits !

La taxe Covid de 1,5 milliard d’euros fait réagir les mutuelles santé

Cette « taxe Covid » a un impact très négatif sur l’assurance maladie. Pour ces derniers, la démarche de l’administration montre un manque d’analyse et ne prend pas en compte les conséquences réelles de la crise du Covid-19. « La Mutualité Française regrette que le temps nécessaire n’ait pas été pris pour évaluer sérieusement les conséquences de la crise ​​​​​​​​​et que certaines de ses propositions fiscales n’aient pas été retenues », s’est plaint le président de la Mutualité Française Thierry Baudet.

De son côté, le gouvernement a estimé que les économies estimées à 2,2 milliards d’euros des centres de santé, d’assurance et de services en France pendant le verrouillage justifiaient la taxe. 1 milliard d’euros devraient être remboursés en 2021 et les 500 millions restants courant 2022. Si le montant de cette taxe est inférieur à la réserve, il ne faut pas oublier que les conséquences de la crise Les effets du Covid ne seront visibles qu’au cours du prochain année, selon la Mutualité Française. « Les filiales d’assurance maladie constatent déjà une forte augmentation des dépenses, notamment en dentaire depuis la résiliation », a également averti la FFA (Fédération française de l’assurance), qui a fait part de son « incompréhension ». En effet, les coopératives ont remarqué la rétention des soins ainsi que les dons gratuits.

Cette taxe risque d’être répercutée sur les assurés

« Cette nouvelle taxe, si elle est confirmée, augmentera la taxe sur les contrats de santé, alors qu’elle doit être considérée comme une exigence de base. Les contrats de santé français sont déjà parmi lesquels sont fortement taxés en Europe, alors que de nombreux pays, comme l’Allemagne, les exonèrent,  » a déclaré Thierry Baudet. Dans un communiqué, la Mutualité française avance que cette taxe conduira à une taxe sur les contrats d’assurance maladie de 16,5 %.

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Ce qu’il faut comprendre est simple : cette taxe sera transférée sur les contrats santé et l’assuré devra débourser plus pour couvrir. Selon la Mutualité française, cela « empêche de restituer aux adhérents l’argent qui devrait leur appartenir ». Il semblerait donc que certaines organisations soient prêtes à augmenter le prix des cotisations.

Covid-19 : un important surcoût pour l’Assurance Maladie en 2020

Cette cotisation d’assurance maladie sera décidée à l’automne dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, a précisé le ministre de la Santé Olivier Véran. En effet, le déficit de la Sécurité sociale annoncé pour 2020 est de 50 milliards d’euros.

Il faut aussi souligner l’explosion des dépenses de la Sécurité sociale en cette période, qui avoisine les 9 milliards d’euros, selon les Échos. Initialement, l’objectif de coût de l’assurance maladie nationale (Ondam) était fixé à 2,4 %, il est aujourd’hui estimé à 7 %. En juin, des surcoûts de 8 milliards ont été annoncés « pour acheter des masques, des blouses, des tests, verser des primes aux soignants, et des salaires journaliers aux travailleurs contraints », selon Les Echos.

L’augmentation des salaires des personnels hospitaliers au 1er septembre 2020 vaut aussi un milliard d’euros. Enfin, le coût des tests de Covid-19 doit également être pris en compte. Au rythme actuel d’un million de tests par semaine et à 73 euros par test, intégralement remboursés par la Sécurité sociale, les surcoûts sont estimés à 1 milliard supplémentaire.

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