Le travail post-pandémie : évolutions et enjeux

Au cours des trois dernières années, le secteur du travail a subi des transformations majeures. En effet, les structures professionnelles ont fait le choix de doter leurs salariés de tous les moyens technologiques nécessaires au travail à distance. Cette nouvelle méthode s’est avérée particulièrement efficace et a même eu le mérite d’augmenter les performances de certaines entreprises. Il ne s’agit pas seulement de gains notables, mais aussi d’offrir aux salariés plus de flexibilité et surtout une marge de liberté profitable. À ce stade, il devient peu probable de revenir au mode de fonctionnement pré-pandémique.

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Une équation épineuse : coûts vs. gains

Par conséquent, les chefs d’entreprise (toutes organisations confondues) doivent redéfinir leurs approches organisationnelles pour mieux appréhender cette nouvelle réalité. Les voyages d’affaires étant désormais majoritairement devenus des rendez-vous sur Zoom ou Teams, le tourisme d’affaires a subi des conséquences majeures suite à l’évolution technologique du lieu de travail.

Il convient de noter que les employés voyagent ou voyagent pour différentes raisons, et celles-ci pour différents degrés d’importance.

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La responsabilité sociale des entreprises : lutter contre le réchauffement climatique

Par exemple, convertir un prospect en client n’est pas du même ordre d’importance qu’un parcours lié au business interne. De même, se déplacer aux frais de l’entreprise pour assister à une formation ou à une conférence pédagogique n’équivaut pas à représenter l’entreprise à une convention pouvant contribuer à la conquête de nouveaux marchés.

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Qu’en est-il des pays d’accueil ?

On constate que le solde économique des entreprises a globalement enregistré une croissance positive ces dernières années en raison de la baisse remarquable du coût des déplacements professionnels. En revanche, ces économies budgétaires ont certaines conséquences. En raison de l’adoption de la politique de prévention, une entreprise peut perdre de précieuses opportunités de coopération. Cela aura donc des conséquences à court ou à long terme pouvant entraîner des pertes importantes.

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Quand on parle de tourisme d’affaires, il est aussi important d’évoquer son impact climatique. Ces déplacements professionnels pèsent lourd dans l’empreinte carbone des entreprises. La réduction remarquable de ces derniers pendant la période Covid amène à réfléchir à une solution durable et écologique. Cela fait partie de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) qui devient de plus en plus un objectif important pour les entreprises concernées et engagées. &#xD ;

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Par exemple, les grandes multinationales visent à réduire leurs émissions de 30 % d’ici la fin de la décennie. Il est même possible de devenir neutre en carbone vers 2050. Ainsi, les déplacements professionnels seront inévitablement limités dans les années à venir. Il s’agit de privilégier les échanges virtuels, s’il n’est pas absolument nécessaire d’effectuer un déplacement professionnel.

Répercussions sur le secteur du tourisme : la nécessité de proposer des solutions adaptées

En plus d’être un atout important pour les entreprises, le tourisme commercial représente un élément important pour l’activité touristique et le développement économique des territoires. Il faut savoir qu’un voyageur en visite pour affaires génère beaucoup plus de revenus qu’un voyageur de loisir. Dans le cadre du voyage bleisure, les statistiques montrent qu’il faudra dépenser jusqu’à 5 fois plus. Si un fonctionnaire se déplace pour assister à une convention, il n’a pas forcément le temps de découvrir la ville ou de visiter ses monuments culturels. Ainsi, il pourra devenir un visiteur qui y reviendra pour un séjour personnel ou familial. Aussi, si le professionnel visiteur est satisfait des services reçus, il ne manquera pas d’en parler à ses collègues et supérieurs pour renouveler l’expérience.

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Le télétravail, adopté comme solution permanente par de plus en plus d’entreprises même après la pandémie, a représenté un véritable frein pour les milliers d’acteurs du tourisme marchand. Ainsi, si les territoires veulent attirer à nouveau les voyageurs professionnels, une meilleure communication est nécessaire pour appliquer le principe de fidélité croisée.