Conçu par les chemins de fer autrichiens (ÖBB), le nouveau NightJet est un train de nuit confortable qui vise à concurrencer l’avion sur les principales destinations européennes. Lancement prévu pour l’été 2023.
Publié aujourd’hui à 14h28 1 min de lecture.
Mini-cabines individuelles ou voitures-lits biplaces, couchettes et sièges au design résolument contemporain, le tout avec des courbes, des rangements, un éclairage modulable et un service Wi-Fi gratuit pour tous les passagers : dans les nouveaux NightJets, tout a été fait pour améliorer confort et intimité, rapporte le correspondant du Guardian qui a pu tester à Vienne les wagons dernier cri qui équiperont les trains de nuit de la Compagnie des chemins de fer autrichiens (ÖBB) à partir de l’été 2023.
« Selon des reporters voyageurs et des passionnés de chemin de fer invités à Vienne, ce nouveau train pourrait donner un nouvel élan à ce mode de transport à une époque confrontée à des défis aussi redoutables que la crise énergétique et l’urgence climatique. »
Le premier des trente-trois NightJets de nouvelle génération, pour lesquels ÖBB a investi 700 millions d’euros, sera lancé l’été prochain sur les liaisons de Vienne et Munich vers Rome, Venise et Milan. D’ici 2025, l’intégralité de la flotte sera déployée en Autriche, en Allemagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas, mais aussi en France. Chaque train aura la capacité de transporter 254 passagers – plus que la capacité de la plupart des avions court-courriers – à une vitesse maximale de 230 km/h.
La compagnie promet que ses prix pourront concurrencer ceux des compagnies aériennes, les billets étant vendus entre 50 et 100 euros.
« Un voyage NightJet sera 50 fois plus respectueux de l’environnement que le même voyage en avion », a déclaré la ministre autrichienne de l’Environnement Leonore Gewessler lors de la présentation à la presse des nouveaux trains. Les observateurs soulignent cependant que le développement des trains de nuit risque de se heurter à toute une série d’obstacles immédiats s’il n’est pas soutenu par les gouvernements. Ils évoquent démesurément l’augmentation des prix de l’énergie, l’obligation de faciliter la circulation des trains de marchandises transportant du charbon la nuit, la pénurie chronique de personnel, le vieillissement des infrastructures et, enfin, les diverses taxes qui, en ce moment, favorisent le transport aérien.
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