Le réseau Empruntis a été créé il y a plus de 20 ans et compte aujourd’hui quelque 160 agences en France : « La profession est réglementée depuis 2013, nous avons les mêmes obligations qu’une banque, avec la Banque de France », rappelle Fabien Adam.
L’activité principale du courtier : accompagner les clients, particuliers et professionnels, dans leur recherche de financement. « Nous prenons en charge le dossier du début à la fin, et nous le présentons à tous nos partenaires bancaires, nous savons vers qui les diriger pour accepter le crédit selon le type de dossier, et le taux appliqué, qui varie beaucoup selon les banque », poursuit Alain Vallet qui, comme son associé, est issu du secteur bancaire, un atout supplémentaire pour passer des dossiers aux organisations.
« Notre connaissance du métier apporte une plus grande crédibilité à nos interlocuteurs, d’autant qu’aujourd’hui les accords de concession sont décidés au niveau des directions régionales des banques et non plus au sein des agences. Notre analyse approfondie du marché nous permet également de proposer les solutions les plus pertinentes aux clients, dans une approche globale qui prend en compte certes l’aspect financier, mais aussi juridique et patrimonial », précise Fabien Adam.
Un soutien non négligeable pour les clients, ayant resserré l’encadrement du crédit aux particuliers depuis le début de l’année, avec les normes les plus restrictives -obligatoires- du Conseil Supérieur de Stabilité Financière (HCSF) : taux d’endettement de 35% maximum (assurance de l’emprunteur inclus) sans tenir compte du reste à vie, durée du prêt qui ne peut excéder 25 ans et possibilité de dérogation à ces critères pour 20% des dossiers de crédit présentés aux banques chaque trimestre.
« L’activité crédit sur le dernier trimestre en France a baissé de plus de 30% par rapport à 2021 »
Bien que ces règles soient en place pour sécuriser les crédits immobiliers et prévenir le surendettement, elles obligent les acheteurs à disposer d’un apport suffisant, ou d’une épargne disponible, pour que leur demande de prêt soit acceptée. « Cette législation explique la baisse du nombre de transactions du côté des particuliers, puisque les professionnels n’y sont pas soumis. L’activité de crédit au dernier trimestre en France a chuté de plus de 30 % par rapport à 2021. Avec la hausse des risques et de l’inflation, les banques se refinancent à des taux plus élevés, entraînant un assèchement du crédit, qui devrait durer jusqu’au premier semestre. 2023 », observe Fabien Adam.