Malgré un casting soigné, le premier film de Charlotte Colbert se perd dans sa beauté et ne trouve jamais son rythme.

Il suffira de quelques clichés pour réparer la dignité abîmée de son personnage. Assise sur un lit, elle se tient debout, avec une raideur qui semble défier le confort de son cou dans le train qui la traverse à travers les Highlands. Même piquée d’opioïdes, sous sédation et suivie par une infirmière, saignant même abondamment en Ecosse, cette vieille femme a refusé de se séparer de sa posture fière, de son vison, de son visage disgracieux de star dont la seule couleur vient trahir la dépression. . Pourtant, Lolita du film culte des années 70 est revenue sur le devant de la scène dans le remake et en l’honneur du cinéaste (Malcolm McDowell) elle fuit les lumières et tombe dans un lieu spirituel. . Un palais est perdu et battu par la pluie. Où tous les dangers du cinéma d’horreur. Un endroit pour se réveiller et se connecter, ici. Horrifiée par l’indécence du petit groupe d’amoureux qui se prosterne devant la pyramide parfaite qui l’accueille, Veronica Ghent (Alice Krige, excellente) se tient en retrait, dans une chambre en pleine jungle à Guantanamo »). , mousse, rêve, souffle, visitée par le rêve, par la terre noire tout droit sortie du cinéma Miyazaki, elle renoue avec ses frères wiccans.

Premier film réalisé par la franco-britannique Charlotte Colbert, Elle séduira quand il se tiendra loin de ci.

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