Après la Route du Rhum, le skipper sétois Nicolas Rouger et son Imoca60 sont de retour dans le port de Corbières-Marseille.

La livraison de retour de demain s’est bien déroulée jusqu’à présent. Nicolas Rouger et son équipage sont arrivés sains et saufs à 17h30 samedi. Ils ont traversé l’Atlantique de Pointe-à-Pitre à Marseille en 18 jours. « Nous sommes allés très loin au nord, à 400 km des côtes de Terre-Neuve, pour éviter les zones hautes et sans vent des Açores », raconte-t-il. Les conditions de vent ont été « au top » tout au long du trajet jusqu’au passage de Gibraltar. « Toute la Méditerranée a été compliquée. On a pris 46 nœuds de vent. C’était l’enfer. Le skipper explique. Le plus dur a été de Gibraltar à Marseille ».

Gros coup de vent

Avant ce retour de Guadeloupe, quatre étaient à bord de l’IMOCA Demain c’est loin. « J’ai vraiment eu beaucoup de chance de partager ce voyage avec Nicolas Audigane, un marin très expérimenté. Il a beaucoup navigué sur ce genre de bateaux et il m’a appris beaucoup de choses. C’est ce que je cherchais. » Le skipper sétois s’apprête à participer au Vendée Globe 2024.

« Le gros coup de vent qu’on a pris au passage du Cap de Creus m’a beaucoup appris. C’était un cas d’école, raconte Nicolas. J’ai eu la chance de le partager avec Nicolas Audiane, qui m’a beaucoup appris sur mon bateau. » Le Golfe du Lion n’a rien épargné à l’équipage qui a mis cinq jours, le vent en face, pour se rendre de Gibraltar à Marseille. « C’était froid, long et compliqué ».

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