Dans un précédent article, nous avions décortiqué quelques points de la Google Search Console. Il resterait encore des dizaines de choses à dire à son sujet, mais il faut régler avant tout un problème majeur, à savoir le fait de communiquer les informations de cet outil aux clients sans qu’ils soient obligés de devenir des spécialistes du domaine. C’est là que l’outil Looker Studio (Ex Google Data Studio) prend tout son sens. Dans cet article, je vous invite à un petit voyage dans la « Data », juste pour ouvrir vos chakras…

Définir votre audience

C’est le premier point important à définir. Si vous souhaitez envoyer un rapport à un service marketing, management ou consultant SEO, ne leur présentez pas les mêmes informations et encore moins sous la même forme.

La direction veut des pointeurs simples et clairs (ils n’ont pas que les vôtres à lire et à prendre en compte) tandis qu’un responsable SEO préfère des détails plus approfondis.

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En termes simples, on peut dire que plus le public est spécialisé, plus vos KPI peuvent être précis et complexes.

N’hésitez pas à briefer votre client ou vos équipes pour définir avec eux les informations qu’ils souhaitent connaître et n’hésitez pas à leur rappeler que « trop ​​d’infos tue l’information… » 😊

Définir des KPI SEO

Ensuite, définissez les KPI que vous souhaitez. En SEO, nos clients sont souvent liés à leurs positions de mots-clés, leurs impressions et leurs clics. Il est évident que cela est insuffisant. Si nous ne relions pas ces informations aux taux d’engagement ou de conversion par exemple, ces informations sont « trop ​​vagues » et ne justifieront pas vraiment les options ou les coûts par exemple.

De même, les volumes de recherche et pourquoi pas la saisonnalité sont également des informations importantes.

Et pour un client ayant une fiche d’entreprise dans Google (Ex Google My Business), les impressions et les interactions sur la fiche sont également intéressantes.

Essayons donc de mettre en place un tableau de bord qui nous permette de suivre ces informations et d’en faire un outil d’aide à la décision.

La collecte de données

Depuis la console de recherche Google, nous avons à disposition les requêtes, les pages et les métriques associées (impressions, clics, CTR, position) en différenciant le site et l’url.

Depuis Google Analytics (ou un autre outil statistique), nous avons les sessions, le taux d’engagement, le taux de conversion…

Depuis Semrush (ou un autre outil), nous avons des volumes de recherche.

Nous avons donc 3 sources de données différentes, et nous savons qu’elles ont des points communs qui nous permettent de faire des rapprochements.

Un petit dessin

Suite au brief du client, ou à notre propre brief, nous pouvons concevoir notre tableau de bord, limitant le syndrome du « White Dashboard » :

[Cet article est accessible dans son intégralité aux abonnés du site Réacteur. Pour plus d’informations : https://www.reacteur.com/2022/12/search-console-et-data-looker-studio.html]

Article rédigé par Sandrine Bertrand, Consultante Senior chez SEO Hackers (https://seohackers.fr/)