Par Karen Bertail – k.bertail@sudouest.fr Publié le 12/04/2022 à 14:16.
Les juges viennent de rendre leur décision sur le saut en parachute, qui a coûté la vie au jeune Basque Damien Bernede, à Mimizan en 2016. L’instructeur Dorian Gimenez est relaxé, OJB Parachute reconnu coupable et condamné à une amende de 40 000 euros.
Après plusieurs semaines de délibération, les juges ont rendu ce mardi 12 avril leur décision sur la tentative de meurtre de Damien Bernède. Le jeune de 17 ans, originaire du Pays basque, est mort en 2016, à Mimizan alors qu’il était en parachute. Bardoztar a participé à un stage d’initiation au parachute OJB. C’est lors de son huitième saut, son deuxième solo, qu’un incident s’est produit sur son aile principale. Il active son parachute de secours qui se déploie partiellement. La chute de 4 000 mètres ne laisse aucune chance à la jeune victime.
« Le moniteur, Dorian Gimenez, a été relaxé car il n’est pas à l’origine d’une erreur caractérisée, détaille le président, Guillaume Cotelle, à l’adresse des parents et proches de la victime, présents dans la salle. le lien ne suffit pas, il n’y a pas de violation spécifique et délibérée. »
En revanche, la société OJB parachutisme est reconnue coupable que ce jeune n’ait pas fait assez attention, notamment lors du dépliage du parachute. « L’entreprise a commis une erreur qui a indirectement causé cet accident mortel. Elle a écopé d’une amende de 40 000 euros. Un an de prison et 50 000 euros ont été réclamés lors du procès en février dernier. fait correctement ».
Plus de dix heures de débats
Au cours de la procédure, qui a duré plus de dix heures, mardi 1er mars, les avocats de Monitor et de l’entreprise avaient tous deux plaidé en liberté. Le patron de l’entreprise de Mimizan, Olivier Jean-Baptiste, avait notamment déclaré au sommet : « Ce n’est pas un milieu dans lequel on peut faire du travail d’assistance, sinon on sera encore plus en danger. » » L’autocontrôle dans le cadre de l’apprentissage.
Quand la panne de pliage du parachute principal est unanimement constatée sur les caméras de surveillance installées dans la compagnie de parachutistes, la partie civile et le procureur continuent de regretter le manque de prise en charge : « Comment s’assurer que toute la chaîne de contrôle a été strictement suivie ? responsable de ce contrôle ? Nous voyons des gens intervenir au hasard pour aider ce jeune perdu. Depuis cette tragédie, la réglementation fédérale a évolué et des vérifications supplémentaires ont été ajoutées.