Israel Cassol, influenceur et présentateur de télévision britannique, montre tous les symptômes de l’andropause.

Santé sexuelle: À 40 ans, il est frappé par la ménopause masculine

L’influenceur londonien Israel Cassol montre tous les signes de l’andropause. Parlons de ce sujet tabou pour Movember.

Épisode dépressif, sautes d’humeur, manque de libido, insomnie, fatigue et perte de mémoire à court terme. Quelques semaines après avoir fêté en grande pompe ses 40 ans, le 3 juillet dernier, Israel Cassol a vu sa vie changer radicalement. L’influenceur et présentateur télé britannique ne comprend pas ce qui lui arrive et pense que la quarantaine est une étape difficile à franchir. En réalité, il présente la plupart des symptômes de l’andropause, c’est-à-dire de la ménopause masculine, ce qui lui est expliqué par le médecin qu’il consulte.

« Je n’en croyais pas mes oreilles. Je pensais que la ménopause était quelque chose que seules les femmes traversaient. Je ne savais pas que cela pouvait aussi affecter les hommes », a-t-elle déclaré au Daily Mail après avoir révélé sa douleur sur Instagram (post ci-dessus). « Je suis allé sur les réseaux sociaux parce que je voulais savoir si l’un de mes abonnés était également confronté au même problème. » Israel Cassol affirme avoir reçu de nombreux témoins.

Traitement hormonal

L’homme de 40 ans a montré les premiers signes de ce que le monde médical appelle une carence en androgènes liée à l’âge. D’autres symptômes non observés chez lui (transpiration, nervosité, irritabilité, diminution de la masse musculaire, augmentation du périmètre abdominal, fragilité osseuse, régression de la pilosité, douleurs articulaires et musculaires) sont également décrits dans la littérature médicale. Après le diagnostic, un traitement hormonal (crème, comprimés oraux) est prescrit.

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L’andropause, un mythe bien réel

« L’andropause n’existe pas… mais elle peut être traitée. » C’est le titre d’un article de la « Revue médicale suisse », paru en 2007, dans lequel l’urologue genevois Alain Bitton explique que le terme d’andropause est inapproprié : « L’homme n’arrête jamais sa production d’androgènes ; il n’y a donc pas de rupture ». Le spécialiste note la difficulté à diagnostiquer cette maladie car « ses symptômes sont similaires à ceux de la dépression ».

Briser un tabou

« Être un homme est un problème social. Cela vous oblige à surmonter toutes les difficultés et il vous méprise si votre virilité ne correspond pas à ses attentes », confie le Britannique d’origine brésilienne. En ces temps difficiles, Israel Cassol avait le soutien de son mari, Rupert Gladitz. « Nous devons éviter la stigmatisation et encourager les hommes à parler librement de la question. »

Cette réclamation fait partie de Movember, un événement organisé chaque année en novembre. Le mouvement vise à sensibiliser le public aux maladies masculines et à récolter des fonds pour la recherche.