Par Caroline Calvet – c.calvet@sudouest.fr Mise en ligne le 30/09/2022 à 17:15 Mise à jour le 01/10/2022 à 10:52.

Mélissa Dupin, conseillère en naturopathie, à Agenais, nous explique ce qu’est ce flacon d’élixir de fleurs.

Evitons les malentendus, Bach Kembang n’appartient pas au domaine de la musique. Il n’a pas été composé par Johann Sebastian, mais par le docteur Edward Bach. L’harmonie est pourtant la question avec ce citoyen britannique qui, dans les années 1930, a conçu un certain nombre de 38 élixirs floraux destinés à « guérir les émotions ».

Organisé en naturopathie, le traitement des médecins britanniques n’est pas reconnu par la communauté scientifique. Pourtant, ils se sont fait une place dans les pharmacies et les rayons santé/bien-être des magasins bio. Le plus célèbre d’entre eux est Rescue, qui accompagne de nombreux étudiants dans la salle d’examen. « C’est un médicament d’urgence pour les grands stress, les chocs », explique Mélissa Dupin, fondatrice de la maison Afí à Boé (lire ci-dessous). « Les fleurs de Bach sont des plantes sauvages qui ont été macérées par solarisation, avant d’être diluées dans de l’alcool. Elles agissent au niveau vibratoire, énergétique. »

Mélissa Dupin est devenue consultante en Fleurs de Bach, longtemps après avoir expérimenté ses bienfaits. Elle a décidé de croire que la souffrance est le résultat d’une dissonance entre le corps et l’esprit, que la clé d’une bonne santé est de « se rapprocher de son rythme intérieur », d’être « ajustée à sa personnalité ».

Afí, la santé par les sens

Mélissa Dupin, experte en soins naturels de la peau depuis quatorze ans – elle tient principalement L’Institut, à Agen -, a ouvert son propre cabinet de conseil à Boé en 2022. Elle s’appelle Afí, d’après « aphi » qui signifie « sentir »,  » accepté par les cinq sens » en grec. En plus des conseils sur les Fleurs de Bach (dont il suit une formation officielle), il consulte la naturopathie. Une discipline controversée qui nécessite, pour lui, « une évaluation sérieuse » avec la personne que vous recevez. « On a commencé à voir si les besoins essentiels de l’hygiène de vie sont respectés (bon sommeil, alimentation équilibrée, tranquillité, activité physique). » Un préalable à l’adaptation alimentaire individuelle et aux conseils sur les biothérapies naturelles que l’on vient solliciter. « C’est une recherche pour un bien-être qui va au-delà d’une meilleure compréhension de soi, de son corps, de ses émotions, de ses rythmes biologiques. Je les aide, je les encourage pour qu’ils soient autonomes dans cette démarche. « Il pratique aussi le massage, mais sous la forme d’un rituel de soin, qui commence par un bain de pieds. » C’est complémentaire à la naturopathie. J’utilise l’huile de Verdier Fleuri (producteur en Dordogne) et la gestuelle de Lemniscate [symbole spirituel de l’infini sous la forme d’un 8 allongé, NDLR] qui stimule le mouvement revitalisant pour le corps. Le but est là encore, de « lâcher le mental » et de « se recentrer sur les choses qui sont importantes pour l’équilibre de notre situation générale ». Contact : www.maisonafi.fr ; Téléphoner. 09 87 52 68 54.

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À chacun, son bouquet

« Mon rôle est d’accompagner la personne que j’accueille vers la connaissance de soi. Je suis là pour accueillir ses émotions, avec empathie, sans jugement et surtout sans interprétation. Les gens viennent souvent vers moi avec des mots-valises comme l’anxiété, la timidité… Je Je vais juste poser des questions qui aident à contextualiser les sentiments. Le processus de découverte de soi qu’il compare – la nature n’est jamais loin ! nous-mêmes ». Ces émotions qui surgissent lors de la consultation, « je les traduis ensuite en élixir floral pour composer le mélange », autrement dit une dilution personnelle de une à sept fleurs que la personne prélèvera en fin de séance. La dose de cette solution buvable « soit au moins 4 gouttes par jour, dont une au lever, une au sommeil et lors des émotions ».

L’effet placebo ? Pour ce naturopathe, on oublie trop vite que les plantes guérissent toujours. Dans une société plus cartésienne que spirituelle, que les fleurs puissent transmettre des messages vibratoires qui transforment les émotions est, pour la plupart des gens, une croyance sectaire. « Nous nous sommes éloignés de la nature et de notre nature », a-t-il déclaré. J’ai rencontré beaucoup de gens qui n’ont pas accès aux émotions parce que l’esprit est trop présent. Nous avons perdu l’habitude de nous écouter. »