« J’ai toujours aimé la coiffure, la Chambre des Métiers était une opportunité. » Après 17 ans dans le commerce, Élodie Girbat a opéré un changement radical en s’inscrivant au Brevet Professionnel de Coiffure en septembre dernier.

Une reconversion professionnelle qui les séduit entre les différentes techniques de coiffure, les couleurs, les chignons, le travail sur modèles ou les « têtes malléables » qui peuplent l’atelier de formation.

« Ça m’a fait un peu bizarre au début, mais aujourd’hui c’est juste de la chance », confie la jeune femme de 32 ans. Pour elle, qui a fréquenté la Chambre des Métiers il y a 17 ans pour se former à la femme d’affaires, c’est un agréable retour aux sources dans des locaux rénovés. En plus de sa formation, Élodie Girbat applique les enseignements qu’elle suit au salon de coiffure Nadège Foursac à Rieupeyroux. Pour approfondir ses connaissances et, pourquoi pas, ouvrir un jour son propre salon ?

Daniel Boss Lemaire, le tout premier esthéticien du Campus

Souriant et âgé de 20 ans, Daniel Boss Lemaire s’est réorienté après avoir fréquenté les bancs de l’Université de Champollion à Rodez dans le département Langues Etrangères Appliquées. « Je n’ai pas aimé ça », explique-t-il alors qu’il s’agit de sa troisième tentative d’application de vernis sur les ongles d’une main d’entraînement. « Ça paraît simple, mais c’est vraiment compliqué », rigole-t-il.

« Quand je suis arrivé ici, ils m’ont demandé : ‘Pourquoi es-tu ici ?' », se souvient-il. Car Daniel a la particularité d’être le tout premier homme dans ce domaine esthétique.

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Pour lui, comme pour les 25 autres étudiants du CAP, les journées sont entrecoupées de cours de vente, de soins du visage, de découverte d’appareils et d’étude de différents types de peau.

Le jeune homme partage son temps entre les cours et le travail chez son patron Ma Beauté et Ongles à Rodez. Après le CAP, il envisage de poursuivre l’aventure en BEP puis de passer à l’aspect « massage » de l’esthétique.

Kenzo Zita, des ambitions après six années de formations

Il a aujourd’hui 21 ans et évolue dans le monde de la cuisine depuis l’âge de 15 ans : BAC pro cuisine, CAP pâtisserie, CAP glacier en un an et récemment BTM pâtissier (Brevet technique des métiers). En apprentissage chez la chocolaterie Agnès et Pierre à Rodez, Kenzo Zita envisage de « parcourir le monde pour acquérir de l’expérience » avant de fonder son entreprise, explique-t-il en achevant la fabrication d’une mousse à la vanille dans l’atelier du centre d’apprentissage.

Il a en vue – et celui de son professeur – de participer au concours de cuisine « Fruits de talent Andros » en mai… et surtout l’envie de continuer dans cet univers qui le fascine toujours autant. Le concours du Meilleur Ouvrier de France fait aussi rêver le jeune homme qui, dans ce cursus BTM, travaille « le mieux qu’on puisse faire en matière de confiserie », comme le souligne son professeur.