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Illustration par Gonoh pour Télérama
Signe des temps, films et séries abordent désormais de front le gouffre grandissant entre ultra-riches et employés modestes… Avec plus ou moins de pertinence.
Il y a un quart de siècle, sur le Titanic de James Cameron, tout était clair. La haute société occupe les luxueuses cabines situées au-dessus. Les pauvres se pressent sans se plaindre en troisième classe, près de l’entrepôt. Ce résultat a sa conséquence psychologique et morale tout aussi claire.
Les méchants, les salauds, appartiennent à la haute bourgeoisie matérialiste et impitoyable qui empêchent Rose (Kate Winslet) de vivre comme elle l’entend et lui imposent un fiancé choisi selon des critères financiers. En revanche, la chaleur humaine règne en maître en classe de troisième, où Jack (Leonardo DiCaprio) rêve à jeun de son avenir d’artiste. C’est lui qui redonnera à Rose le goût du bonheur avant que l’iceberg n’en décide autrement.
Oscarisé du meilleur film en 1998, Titanic est longtemps resté le plus gros succès de tous les temps au cinéma. Cela montre que sa représentation de la société et sa part d’indignation noble (bien qu’elle se réfère au début du XXe siècle) coïncident avec une sensibilité et des valeurs communes.
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