Le nez à la lisière de leurs études, ou au début de leur carrière professionnelle, la retraite n’est pas une grande préoccupation des jeunes. Si les moins de 35 ans sont plus susceptibles que leurs aînés de quitter la vie active à 62 ans ou plus tôt – selon un récent sondage Ifop réalisé pour la société spécialisée dans la gestion de patrimoine Altaprofits – ils n’ont pas toutes les clés en main pour se préparer. (au moins) leur âge.

Pour Les Echos START, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) Renaud Villard donne son « conseil » aux étudiants et jeunes actifs, pour ne pas se mettre à l’eau à temps la « quille ».

1. Ouvrez votre compte sur lassuranceretraite.fr

Ce n’est pas parce que la fête d’adieu où vous allez annoncer que vous « vous retirez définitivement de la vie professionnelle » ne semble pas (très) tirée par les cheveux, que ce n’est pas le moment de profiter de votre retraite. . Le gestionnaire de la Cnav vous conseille d’ouvrir au plus vite votre compte sur le site laassuranceretraite.fr, muni de votre numéro de sécurité.

« Quel que soit votre âge, si vous avez déjà cotisé, vous pouvez voir le nombre de trimestres que vous avez accumulés », précise le patron de la Cnav. Mais aussi le montant de votre retraite, selon le moment où vous décidez de partir. Et vous ne serez pas à l’abri de quelque chose de surprenant : ce travail chaleureux de laver la vaisselle dans un restaurant – évidemment, pas noir – au bord de la mer ou ce job étudiant d’Un déposant à Leclerc vous a peut-être donné droit à un certain nombre d’actions.

2. Pensez à certifier votre CV

Autre avantage, pensez à votre retraite au plus tôt : vous aurez accès à un CV certifié grâce à votre propre accès à laassuranceretraite.fr. Honnêtement, grâce aux données récoltées au cours de votre parcours professionnel, vous pouvez éditer un CV « concret » qui convaincra les employeurs, puisque de plus en plus d’entreprises utilisent le service payant pour vérifier que les candidats à un poste chez elles ne mentaient pas. premier emploi qu’ils ont occupé.

« Ce service a l’avantage d’être très gratuit et surtout particulier », précise Renaud Villard. Vous pouvez, en effet, ajouter ou supprimer une expérience particulière selon le domaine et le poste que vous recherchez. Vous n’aurez pas besoin de mentionner que vous étiez client dans un bar à chicha si vous postulez pour un emploi d’ingénieur. « Il y a aussi la possibilité d’ajouter du texte pour chaque exemple, pour le confirmer pour un exemple de mission qui vous est donné », confirme le responsable de la Cnav.

3. Vous avez été stagiaire ? Faites un versement de cotisations !

Le patron de la Cnav le savait dès le départ : « C’est une machine qu’on ne connaît guère. » Si vous êtes étudiant depuis au moins deux mois – consécutifs ou non au cours d’une même année scolaire ou universitaire – vous pouvez être autorisé à justifier du trimestre d’assurance pension.

Mais attention, un certain nombre de conditions qualifiantes doivent être remplies pour en bénéficier : le stage doit débuter après le 14 mars 2015, doit donner lieu au versement d’une prime, conclue dans le cadre d’une convention tripartite (entre l’établissement d’enseignement, l’établissement d’accueil l’établissement et l’étudiant), au sein d’un même établissement (entreprise, administration, association).

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Si tous ces critères sont remplis, vous devrez payer une cotisation pour vérifier le stage pour votre retraite. Cette cotisation est de 411 euros pour chaque trimestre d’assurance retraite, déduite du revenu imposable. « Pour en bénéficier, la demande doit être faite auprès de votre Carsat – organisme qui gère l’assurance retraite au niveau régional – dans les deux ans suivant la date de fin de votre stage », confirme Renaud Willard.

4. N’oubliez pas la possibilité de racheter vos années d’études supérieures

C’est une question que vous devez vous poser lorsque vous commencez à vous faire une petite bouteille dans le monde professionnel. « Je dirais que vers 30 ans, vous pouvez commencer à penser au rachat de vos années d’études supérieures – c’est-à-dire à la possibilité de cumuler vos années d’études par rapport au nombre de fois qu’il faut pour partir à la retraite – sachant que vous peut racheter de un à douze trimestres, par an », conseille Renaud Villard.

Pourquoi attendre avant de faire cet achat ? « Parce que c’est une machine très chère. » Vous pouvez faire un exemple sur le site laassuranceretraite.fr pour évaluer le montant du rachat pour ces trimestres. A noter : ce montant dépend notamment de l’année où vous avez effectué l’achat (plus vous êtes âgé au moment de la demande, plus le montant est élevé). De plus, le paiement peut être différé et est déduit de votre revenu imposable. C’est une opportunité à retenir si vous étudiez depuis longtemps.

5. Réfléchissez à deux fois avant de partir vous expatrier

Ah, l’odeur d’un étranger, la rencontre avec une autre culture, un parcours humain qui laisse souvent des souvenirs inoubliables… Mais cela peut vite virer au cauchemar après la fin de la vie active et l’heure du repos enfin arrivée. .

C’est pourquoi le patron de la Cnav vous incite à vous renseigner sur l’impact que peut avoir un étranger sur votre retraite. Sachez qu’il existe deux situations d’emploi possibles si vous travaillez à l’étranger : détachement ou contrat local. Si vous êtes double, votre entreprise – basée en France – continue de cotiser au régime général de la sécurité sociale, votre pension est calculée comme si vous n’aviez pas quitté le territoire français.

En revanche, dans le cas d’un contrat local, les délais de garantie étrangers sont pris en compte selon les conventions sociales signées entre la France et l’étranger. « Si vous décidez, par exemple, de vous rendre dans un pays d’Europe européenne, de l’Espace économique européen (Islande, Liechtenstein et Norvège) ou en Suisse, le calcul de votre pension pourra prendre en compte l’ensemble de votre travail, temps à l’étranger compris, précise Renaud. Villard. Mais pour les autres pays, les règles du jeu sont plus variables. ».

Pour vous y retrouver plus facilement, le plus simple est de demander un rendez-vous avec un conseiller Cnav. Des dates sont également fixées pour la promulgation des lois dans un pays. Les prochains événements se tiendront à Paris du 29 novembre au 1er décembre et seront dédiés hors d’Allemagne (les inscriptions se clôtureront le 20 octobre).

Et le volontariat international en entreprise (VIE) dans tout ça ?

Lorsque vous partez en VIE, ou Volontariat International en Administration (VIA), vous ne cotisez pas à la retraite. Mais vous pouvez convertir cette période VIE ou VIA en trimestres de retraite. Pour cela, vous devez vous tourner vers la Cnav. A noter : il faut passer au moins 6 mois en VIE ou VIA pour lire ceci, et un quart de retraite équivaut à 90 jours de volontariat.