Lorsque vous sollicitez un crédit immobilier ou un crédit à la consommation auprès d’un organisme de crédit, ce dernier va utiliser un indicateur pour savoir si vous êtes en mesure ou non de rembourser votre prêt : c’est le reste à vivre. . Ce dernier correspond à l’argent qu’il vous reste lorsque vous avez retiré toutes vos charges fixes de vos revenus.

Qu’est-ce que le reste à vivre ?

Le « reste à vivre » correspond à la différence entre vos revenus (salaire, pension, allocations, revenus mobiliers et immobiliers, etc.) et vos charges fixes (loyer, impôts, factures d’électricité et de gaz, assurances, transports, télécoms, etc.), ainsi que vos mensualités de crédit (crédit à la consommation, crédit immobilier, etc.).

Autrement dit, le reste à vivre désigne la somme d’argent, exprimée en euros, qu’il vous reste à la fin du mois pour financer vos achats (alimentation, hygiène, habillement, loisirs) ou pour votre épargne de précaution. Cet indicateur vous permet de connaître votre niveau de vie ou celui de votre ménage.

Quel est l’intérêt de connaître votre reste à vivre ?

Cette notion de reste à vivre est couramment utilisée lors de la souscription à un crédit immobilier, ou parfois à un crédit à la consommation. En effet, lorsque vous souhaiterez contracter un prêt auprès d’un organisme de crédit, ce dernier vérifiera que le prêt souhaité ne mettra pas en péril votre budget mensuel. En calculant votre durée de vie restante, la banque s’assure que vous avez la capacité financière de rembourser le prêt accordé.

Le montant de vie restant à vivre nécessaire pour contracter un prêt dépend de plusieurs facteurs :

Il est important que vous gardiez régulièrement à l’esprit le montant de votre reste à vivre avant votre visite dans un établissement de crédit. Ceci est d’autant plus vrai dans le cadre d’un crédit immobilier, car les sommes engagées sont bien supérieures à celles d’un prêt personnel.

Contrairement aux apparences, des revenus élevés n’assurent pas nécessairement une allocation de subsistance plus importante. En effet, des ressources importantes impliquent parfois des dépenses tout aussi conséquentes.

Cependant, gardez à l’esprit que plus vos revenus sont faibles, plus vous devez maintenir un taux de vie important. Les ménages à hauts revenus pourront plus facilement réduire leurs charges fixes afin d’augmenter leurs charges de vie restantes, ce que les ménages les moins aisés auront plus de mal à faire (il y a toujours un niveau de dépenses logement, énergie ou télécoms incompressibles ) et auront du mal à augmenter leurs revenus pour élever leur niveau de vie.

Important Le risque d’avoir trop peu de vie restante est de créer une situation d’endettement, puis de surendettement.

Quelle est la différence avec le taux d’endettement ?

Pour vous accorder un crédit, les banques vérifient votre capacité d’emprunt. Pour cela, ils calculent notamment votre taux d’endettement. Il correspond à la différence entre vos mensualités de prêt et les revenus nets de votre foyer, soit le montant maximum de ce que vous êtes en mesure de rembourser chaque mois à la banque.

Le taux d’endettement a été fixé par voie réglementaire à 35% maximum par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) depuis le 1er janvier 2021. Vous ne pourrez donc pas consacrer plus de 35% de vos revenus mensuels, soit une grosse troisièmement, au remboursement. de votre crédit, assurance comprise.

Auparavant, il s’agissait simplement d’une pratique des banques qui leur donnait une certaine flexibilité. Deux solutions s’offrent à vous pour respecter ce nouveau seuil : baisser le montant de votre crédit, ou allonger la durée de remboursement. A noter toutefois que la durée maximale d’endettement est fixée à 25 ans.

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Les règles d’acceptation d’un prêt diffèrent selon les établissements de crédit. Un dossier peut très bien être accepté dans une banque et refusé dans une autre. Concrètement, un taux d’endettement identique peut avoir un impact différent sur votre quotidien selon le nombre de personnes dans votre foyer.

Le taux d’endettement n’est donc qu’un indicateur de votre capacité d’emprunt. Pour le calculer, divisez le montant des mensualités par le montant des revenus, et multipliez par 100.

Ratio d’endettement = (Charge d’emprunt / Résultat net) x 100

On compte le revenu net du ménage : 5 000 € On compte le coût d’emprunt : 800 € On soustrait le coût d’emprunt du revenu net : (800 / 5 000) x 100 = 16

Dans ce cas, le taux d’endettement des ménages sera de 16 %.

Comment calculer le reste à vivre ?

Il n’y a pas de norme officielle pour calculer le reste à vivre. Chaque établissement de crédit peut donc fixer ses propres conditions d’acceptation du prêt. Vous devez lister toutes vos sources de revenus mensuels et vos charges mensuelles fixes (régulières et incompressibles). Si ces revenus et dépenses évoluent d’un mois à l’autre, une moyenne est alors établie sur l’année.

Reste à vivre = Revenu du ménage – Charges fixes

Côté revenus, les salaires, pensions de retraite, allocations (chômage, RSA, etc.), revenus mobiliers et immobiliers, pensions et allocations familiales, bourses, aides familiales, et autres types de ressources comme les remboursements, sont notamment pris en compte. . primes, etc…

En termes de charges fixes, le loyer, les charges diverses telles que l’électricité, le gaz, l’eau, les impôts (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière), les assurances (logement, voiture), les frais de santé (mutuelle), les frais de scolarité, les abonnements télécom (téléphone / mobile / internet / TV), les pensions versées (exemple : pension alimentaire), ainsi que les remboursements d’emprunts.

En revanche, les dépenses courantes et occasionnelles ne sont pas comptées, comme la nourriture, l’hygiène, l’habillement, l’épargne de précaution ou les loisirs. En effet, ce sont des charges trop instables et irrégulières.

Exemple : calcul d’un taux de reste à vivre

Un ménage est composé de deux personnes : une personne A et une personne B.

Voici leurs revenus mensuels respectifs :

Voici leurs charges mensuelles fixes :

Pour connaître leur durée de vie restante, appliquez la méthode suivante :

Le reste de ce ménage est donc de 2 700 €.

Ensuite, on effectue l’opération suivante : (2300 / 5000) x 100 = 46

Le taux de revenu des ménages est ainsi de 46 %.

FAQ sur le reste à vivre

Quelle est la différence entre le taux d’endettement et le reste à vivre ?

Le taux d’endettement et le reste à vivre sont des indicateurs supplémentaires à prendre en compte lors de l’octroi d’un prêt (hypothèque ou prêt personnel). Si le taux d’endettement a été fixé à 35 % par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) depuis le 1er janvier 2021, chaque établissement de crédit est cependant libre de fixer le seuil du reliquat à vivre en fonction de votre situation.

Le taux d’endettement exprime la part des revenus consacrée aux remboursements d’emprunts, tandis que le taux de vie restant prend en compte vos charges fixes ainsi que vos mensualités de crédit pour déterminer votre argent disponible.

Quel est l’intérêt de connaître votre reste à vivre ?

Si vous avez l’intention de contracter un prêt immobilier ou un prêt personnel auprès d’un organisme de crédit, déterminer votre vivre restant vous permettra de connaître vos capacités financières afin de rembourser ce crédit. Il n’y a pas de taux minimum de reste à vivre exigé par les banques. Elle varie en fonction de vos revenus, mais aussi de la composition de votre foyer ou de votre lieu de résidence. Le reste à vivre est l’un des principaux indicateurs pris en compte par les établissements de crédit pour déterminer le montant du crédit.

Comment calculer le reste à vivre ?

Le calcul du reste à vivre est relativement simple. Il correspond à la soustraction entre vos revenus (salaire, retraite, allocations, revenus mobiliers et immobiliers, etc.) et vos charges fixes (loyer, impôts, factures d’électricité et de gaz, assurances, transports, télécoms, etc.), ainsi que vos mensualités de crédit (crédit à la consommation, crédit immobilier, etc.). A noter que chaque établissement de crédit peut fixer ses propres conditions d’acceptation de prêt.