Lancé en 2014 par la FEEF, le label PME+ compte un peu plus de 200 adhérents. Cette certification, destinée aux petites et moyennes entreprises, vise à « promouvoir des entreprises responsables engagées dans une démarche durable, en faveur de l’environnement, du développement durable et de la responsabilité sociale et sociétale des entreprises ». Inspirée de la norme ISO 26000, PME+ certifie les entreprises après un audit annuel de l’entreprise par Ecocert Environnement. « Il se distingue donc des autres labels RSE en ce qu’il favorise la mise en place d’une activité qui a un impact positif, tant au niveau de la société que de l’environnement », explique la FEEF. Au total donc, 23 000 emplois et 310 sites de production sont désormais certifiés par GBM+.

Le mécénat d’entreprise se dote d’un code de déontologie. Le but du texte : répondre aux critiques formulées notamment par la Cour des comptes, qui montrait, dans un rapport en 2019, les décalages dans les relations entre entreprises et associations. « La charte a pour but de rendre au mécénat – qui représente plus de trois milliards d’euros par – toute la légitimité et les vertus qui existent lorsque les opérations menées sont responsables et transparentes », explique le collectif Admical. Pour dresser le tableau, les principaux donateurs bénéficiaires se sont réunis, dont la Fondation ADP, TotalEnergies, LVMH et la Fondation EDF.

Le texte présenté rassemble quatre familles de propositions : gestion désintéressée des opérations de parrainage, communication transparente, gestion stricte et proportionnée des opérations de parrainage, respect mutuel entre mécène et porteur de projet. Cette grille, qui fera l’objet d’une campagne de sensibilisation auprès des entreprises, devra être complétée par des outils pratiques basés sur des exemples. Le Comité Adical envisage également une démarche de labellisation à long terme.

Thibault Turchet rejoint Ania en tant que responsable du développement durable et de l’économie circulaire. Formé en droit public, Thibault Turchet a travaillé pendant près de cinq ans au sein de l’ONG Zero Waste France où il était notamment en charge des campagnes et des affaires publiques.

Au sein d’Ania, il travaillera sous la direction de Sandrine Blanchemanche, directrice RSE de la fédération.

Le GSTC (Global Sustainable Tourism Council) vient d’attribuer à Socotec Certification International le statut de « GSTC Recognized Standard » pour son référentiel sur lequel repose sa nouvelle certification du système de management de la RSE dans le secteur hôtelier. L’objectif de cette norme est d’aider les organisations et les entreprises touristiques (agences de voyage, hôtels, voyagistes, organisations non gouvernementales et communautés) à adopter les meilleures pratiques en matière de tourisme durable. Créé en 2008, le GSTC Recognized Standard prend en compte quatre éléments clés : l’environnement, les principes sociaux et culturels et la gestion.

Les deux ONG françaises Bloom et la sud-africaine Green Link lancent le 17 octobre la campagne #OceanTotalDestruction, demandant à TotalEnergies d’abandonner « ses projets pétroliers et gaziers désastreux au large de l’Afrique du Sud et de faire une annonce responsable avant la COP 27 ». Le 5 septembre 2022, TotalEnergies a demandé une licence de production pour exploiter deux gisements gaziers majeurs, pouvant contenir jusqu’à un milliard de barils équivalent pétrole, situés au large de la côte sud de l’Afrique du Sud. « TotalEnergies s’apprête donc à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes d’Afrique du Sud, au détriment des artisans pêcheurs et de la biodiversité », déplore l’ONG.

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Ils nient également le côté « vert » du projet, qu’ils décrivent comme « une imposture conceptuelle qui tente de dépeindre la transition du charbon au gaz comme une ‘transition énergétique verte' ». « TotalEnergies est maintenant entré dans une nouvelle phase : l’ignorance catégorique des recommandations claires du GIEC et de l’AIE », disent-ils.

« Près de 20.000 organismes (dont 18.700 entreprises et 1.100 villes) publient des informations environnementales avec le CDP », rapportait le 19 octobre l’initiative, qui se félicite de ce « record » de 2022, avec une hausse de 38% par rapport à 2021 et de 233% d’ici là. . 2015. « Cependant, plus de 29 500 entreprises dans le monde, y compris des sociétés cotées, manquent à ce reporting. Au niveau européen, plus de 4 000 entreprises répondent au CDP, et 5 500 ne le sont pas », nuance le CDP, qui leur demande de démarrez-le. Les cinq premiers pays en termes de nombre d’entreprises qui publient des informations sont les États-Unis, la Chine, le Japon, le Royaume-Uni et le Brésil.

L’organisation se réjouit du soutien croissant des investisseurs et des mandants. En 2022, plus de 680 institutions ont demandé à 10 400 entreprises de publier des données environnementales et plus de 280 grands acheteurs en ont également fait la demande auprès de plus de 47 000 fournisseurs.

Le cabinet de conseil EY publie le 19 octobre les résultats du « Baromètre des risques climatiques » qui analyse la prise en compte des risques climatiques par les entreprises. Il met en lumière les efforts déployés par plus de 1 500 entreprises dans 47 pays pour aligner leur reporting sur les recommandations de la TCFD. Dans la plupart des cas, la mise en œuvre des recommandations progresse, et notamment près de la moitié des entreprises (49%) demandent la réalisation d’analyses de cas.

Cependant, des progrès significatifs restent à accomplir, notamment en ce qui concerne l’impact financier du changement climatique. « Moins d’un tiers des entreprises analysées communiquent sur l’impact financier du changement climatique montrant clairement que le pas entre les stratégies de long terme et le passage à l’action de court terme n’a pas encore été fait systématiquement », commente EY.

La campagne Insure Our Future a publié ce mercredi 19 octobre son analyse des dernières avancées climatiques des 30 plus grands assureurs et réassureurs mondiaux dans son étude annuelle Insurance Scorecard. « Bien que de plus en plus d’assureurs et de réassureurs s’engagent contre l’expansion du pétrole et du gaz, les sociétés françaises Axa et Scor ne se sont toujours pas engagées à arrêter la couverture de nouveaux champs gaziers, ce qui n’est pas compatible avec l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C », charge Financial Reclamation.

Cependant, Axa a pris la deuxième place, derrière l’Allianz allemand, qui a maintenu sa position de leader. Elle est suivie par Aviva (Royaume-Uni), Swiss Re (Suisse) et Axis Capital (Bermudes). Scor est à la onzième place.

Reclaim Finance appelle Axa et Scor, « en tant que membres fondateurs de la Net Zero Insurance Alliance (NZIA), à prendre leur tour contre l’expansion du pétrole et du gaz ».