Autrefois réservées à la vente en ligne et désormais distribuées en grande surface, ces protections périodiques pratiques, écologiques et économiques de longue durée rencontrent un succès croissant, notamment auprès des jeunes. Il s’affiche également, même si les règles restent taboues.

C’était le 7 octobre. Un sondage réalisé (1) par Opinion Way pour Dans ma culotte, société française spécialisée dans la vente de culottes menstruelles, a révélé que plus d’une personne sur deux (55%) jugeait encore inapproprié de parler des règles en public. La confirmation que les menstruations restent un tabou. Mais il faut noter un détail majeur : le constat vaut surtout pour les plus de 65 ans, qui sont près des trois quarts (73%) à le penser, et pour les 50-64 ans (61%), alors que le pourcentage baisse à 30% entre 18-24 ans. Ce net clivage générationnel suggère qu’un bouleversement est à l’œuvre. En parallèle, on observe ces jours-ci un phénomène visuel impressionnant : les campagnes publicitaires pour les culottes menstruelles se multiplient, et pas heureusement, mais en version quatre par trois, notamment dans le métro parisien. Loin d’être anecdotique, cette exposition témoigne également d’une évolution importante, voire d’une révolution, du marché de l’hygiène féminine : en France comme ailleurs, la culotte menstruelle devient une alternative de plus en plus privilégiée aux protections menstruelles existantes Et ce secteur en forte croissance va continuer à croître : selon la société britannique Future Market Insights, il devrait croître, dans le monde, de 15,8 % par an d’ici 2030.

Comme la coupe menstruelle (apparue dans les années 1860), le tampon (commercialisé dans les années 1930) et la serviette hygiénique (inventée par

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