Le numérique représente une formidable source d’opportunités pour l’avenir du travail : 230 000 postes seront disponibles d’ici 2025*. Cependant, 40 % des travailleurs déclarent que leur organisation rencontre des problèmes d’embauche en raison d’un manque de compétences numériques appropriées**. Pour permettre à chacun d’accéder à des métiers prometteurs, Google France lance un nouveau programme, le Google Career Certificate, formation professionnelle en ligne. Rencontre avec Éric Narro et Marion Desbrousses qui les ont suivis et ont ainsi pu se convertir.
Éric, des vignes aux données
Rien n’était destiné à Eric pour emprunter la voie du numérique. « J’ai découvert le monde de l’informatique et de la programmation par nécessité professionnelle », raconte le trentenaire. Il s’oriente davantage vers l’œnologie, qu’il étudie avant de devenir technicien agricole pendant plusieurs années dans divers domaines bordelais mais aussi en Alsace. En 2017, alors salarié d’une association de vignerons, il se retrouve à gérer 600ha de vignes. Pour se faciliter la tâche, il décide de se former aux logiciels SIG (Système d’Information Géographique) puis à la programmation pour pouvoir paramétrer ses outils. Vexé, il enregistre alors parallèlement une licence informatique et met à profit ses nouvelles compétences en parvenant à automatiser la gestion des tracés de parcelles.
Et puis un jour, ça a cliqué. « J’adore mes activités dans les vignes, mais je me suis rendu compte que ce que j’aime le plus, ce sont les langages informatiques et le travail avec les données », raconte Éric. Problème : il lui manque des « preuves » prouvant ses nouvelles connaissances, exerçant le plus souvent seul en ligne et ne validant que la première année de sa licence.
C’est alors qu’il est tombé sur Google Career Certificates. Développé par Google, ce programme de formation en ligne permet aux étudiants d’acquérir des compétences professionnelles pour les futurs métiers du numérique et ne nécessite aucun diplôme ni expérience préalable. « J’ai été impressionné par le fait que la formation est très axée sur l’obtention d’un emploi et que de nombreuses entreprises sont partenaires, c’est un gage de fiabilité. Il a suivi pendant deux mois 8 modules proposés pour devenir analyste de données. En plus d’une formation technique, Eric dit avoir acquis de la rigueur : « Jusque-là, je connaissais la technologie, mais je n’avais pas la bonne méthodologie. Et malgré le caractère en ligne de la formation, il s’est senti soutenu. les cours vidéo, une véritable communauté d’entraide s’est créée entre les étudiants », note-t-il. Si vous avez des questions, écrivez simplement sur le forum concerné et il y aura toujours quelqu’un pour vous aider. Une fois le certificat validé, l’effet n’est pas « J’ai montré la certification Google Career Certificates sur mon CV que j’ai posté sur l’Apec (Association pour l’emploi des cadres, NDLR), et j’ai reçu 3 appels en une journée. Je suis sûr que ça a marché », a-t-il déclaré. . Moins d’un mois plus tard, il signe son premier CDI en tant qu’analyste de données dans une SSII basée sur la technopole de Sophia Antipolis. « On peut dire que cette formation est un vrai plus pour décrocher un emploi. J’aime le faire, et mon salaire est plus attractif, ainsi que mes conditions de travail, avec possibilité de télétravail à 100%. Eric n’a pas l’intention de s’arrêter sur cette bonne voie, cependant, en suivant les cours Google Digital Workshops, les outils numériques et les programmes de formation professionnelle, en ligne ou en personne. : « Je continue à me former, du soir, à la gestion de projet pour élargir mon domaine de compétences. »
* Numeum, rapport d’activité 2021. ** Étude réalisée par OpinionWay pour Le Figaro et Google auprès de 1 000 salariés entre le 5 et le 23 septembre 2022.
Marion, l’esthéticienne devenue conceptrice d’interfaces
Très jeune, Marion commence à travailler comme cosmétologue dans un institut de beauté parisien. « Après dix ans dans ce métier, j’avais besoin de changement, de donner du sens à mon travail », se souvient la maman de 27 ans. Après son deuxième congé maternité, elle décide d’entamer une reconversion… sans projet précis. « Je cherchais un emploi qui me plaisait et qui me donnait plus de flexibilité pour s’adapter à ma vie personnelle », explique-t-il. Le travail numérique coche toutes les cases ! Il a commencé par se former, en ligne, au développement Web, qu’il a rapidement trouvé « trop technique », puis à la rédaction de contenu, qui ne lui convenait pas à 100%. Il a fini par découvrir les bases du marketing digital grâce à l’Atelier Digital de Google, et là, il a eu son coup de cœur : « Tous côtés créatifs mis à part, l’idée de concevoir un service qui s’adapte aux utilisateurs et le rend inclusif a été énormément aimée. C’était décidé, il deviendrait designer UX/UI Problème : l’essentiel de la formation n’est accessible qu’avec Bac + 5. En poursuivant ses recherches, il tombe sur Google Career Certificates et fait le choix de se lancer, convaincu par la notoriété de l’entreprise » Le programme très riche a fini par le convaincre. Bon et très varié – vidéos, quiz, défis, illustrations… Plus on progresse, plus ça devient intéressant, se souvient-il. Tout est fait pour garder la motivation de l’élève intacte tout au long du parcours. En effet , pour être validé, chaque module doit être accompagné d’un projet lui permettant d’acquérir une expérience précieuse.
Au bout de trois mois, Marion obtient son certificat et décide d’élargir ses compétences en suivant une formation en graphisme. « Je suis maintenant graphiste et UX/UI designer, ce qui me permet de gérer des projets du début à la fin », explique-t-il. De nouvelles connaissances qui lui ont ouvert les portes de ce secteur. Alors qu’il a récemment effectué un stage de deux mois chez Coinaute, média spécialisé dans la blockchain et les crypto-monnaies, il hésite désormais à se lancer en freelance ou à solliciter un CDI. Mais pas question d’arrêter l’entraînement. « Je viens de commencer un nouveau cours Google Career Certificates en gestion de projet. Avec le recul, la première formation a été un tournant dans ma carrière et l’obtention de la certification m’a permis de reprendre confiance en moi. »