En déplacement lundi 11 avril, dans les Hauts-de-France, à Denain et Carvin, deux villes qui ont voté premières pour Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron n’a pas manqué d’être interpellé par la retraite à 65 ans.

Relancé de randonneur en randonneur par des locaux inquiets, il a fini par glisser, en début de soirée, qu’il était prêt à « bouger » s’il ressentait « trop ​​d’angoisse » pour les Français tout en voulant « charger ».

« Les 65 ans ne sont pas un dogme »

Lors d’un entretien accordé à BFMTV, dans un bistrot de la place Jean Jaurès à Carvin, il s’est dit ouvert à une rénovation qui se terminerait avant 2030, date limite annoncée jusqu’ici pour porter progressivement l’âge de départ à 65 ans. Elle pourrait se terminer en 2027 et donc être limitée à un âge de départ de 64 ans, a-t-il expliqué. Avec une clause de révision à l’issue de son éventuel deuxième quinquennat, laissant à son successeur le soin de gérer le reste.

« On ne peut pas dire dimanche soir ‘je veux qu’on se réunisse’ et quand on va entendre des gens dire ‘je ne bouge pas’. L’âge de 65 ans n’est pas un dogme », a-t-il ensuite souligné lors d’une autre promenade.

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« J’ouvre très clairement la porte » à 64 ans (contre 62 aujourd’hui). « Peut-être que s’il y a trop de tensions, il faudrait s’arrêter à 2027 et ne pas anticiper la suite », pour « construire un consensus », a-t-il expliqué.

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Pour Emmanuel Macron, à qui tous les sondages promettent un second tour serré face à Marine Le Pen, il s’agit de donner aux électeurs populaires, notamment Jean-Luc Mélenchon, les promesses dont il a besoin pour gagner les élections d’avril. 24 élections.