Abandonner les aliments transformés s’inscrit dans un rééquilibrage alimentaire sain et durable.
Après les excès de l’été, on peut se sentir lourd et manquer d’énergie. Si les règles d’or d’une hygiène de vie irréprochable restent une alimentation équilibrée, un bon sommeil et une activité physique régulière, d’autres aspects, bien plus spirituels, peuvent entrer dans votre routine, et plus particulièrement dans votre assiette.
Ah la rentrée, à l’école, au boulot mais au final ce ne serait pas la rentrée dans un système de valeurs ? Un retour aux repères, une routine… Bon ou mauvais, la réponse vous appartient. Mais cette réponse justifie que certains retrouvent leur santé tandis que d’autres se détériorent. Et si vous essayez de rétablir de bonnes habitudes dans votre assiette, un rééquilibrage alimentaire est recommandé.
Rééquilibrer son alimentation, mais pas n’importe comment
Dans un rééquilibrage alimentaire, on se limite à la notion de nourriture. Grave erreur car laquelle de la nourriture ou de notre humeur nous conditionne dans notre rapport à la nourriture et à notre corps ? Tous nos sens sont des outils de nutrition ou de dénutrition !
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Aussi du rééquilibrage alimentaire nous entendons revenir à l’équilibre entre ce que « je suis, ce que j’aime être, ce qui s’épanouit et ceux avec qui je (laisse) être nourri par mes sens ». On peut aussi parler d’alignement entre ce que « je suis et ce qui m’entre par les sens ». Par les sens, j’entends les 5 sens auxquels il est bon d’ajouter le 6ème sens que l’on attribue à l’intestin, son microbiote conditionné et conditionné notre alimentation. Ensuite, les sens du sentiment/émotion et de la pensée.
Alors voici mes conseils pour votre éclat fabuleux et votre retour ou encre en santé physique, mentale et sociale. Sans oublier la santé environnementale !
Vous savez déjà que la santé comprend un système immunitaire efficace, un poids santé (et non un poids stéréotypé) et une résistance physiologique aux changements saisonniers.
1. Retour à la conscience
Que chaque repas, surtout s’il est déséquilibré dans sa composition, soit consommé en pleine conscience, les 5 sens à l’attention et à l’observation tournés vers les ressentis et les pensées. Un repas coloré, aux textures différentes, composé d’aliments crus et nobles sera un moment de plaisir sensoriel qui vous libérera de l’addiction et de l’étape orale… Un tel repas en pleine conscience des aliments ultra-transformés, chimiques et toxiques, ce sera une révélation du manque de respect que vous avez pour vous-même, votre portefeuille et l’environnement. Sortez de la « somnolence gourmande » pour vous réveiller au goût délicat. Profitons sans ingratitude ni caprice de toute relation avec le monde !
2. Cultiver l’alignement
Profiter des sens demande de la maîtrise. Paradoxe? Chers amis, jouir sans contrôle, c’est troquer la qualité contre la quantité et suivre le chemin de la dépendance qui fera du premier divertissement un vague souvenir, source d’éternelle frustration.
Ainsi, pour savourer chaque repas, sa qualité se résume à des aliments crus, de saison, issus de pratiques agroécologiques, dans la forme, la couleur et les arômes de ce qui se trouve dans le champ ou dans l’arbre. Ses subtilités et ses multitudes exigent un goût conscient et long en bouche. Ce que la nature met des mois à produire, votre corps a besoin d’une mastication assidue pour l’assimiler physiquement et subtilement.
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Ces aliments de saison vous apporteront tout ce dont vous avez besoin. La nature intacte nous offre ce dont dépend notre nature humaine. On essaie alors d’arrêter d’être soumis, de consommer des aliments ultra-transformés ingrats qui contaminent notre Terre et notre corps, des aliments grossiers qui avalent, entravent la conscience, et nous endettent.
En volume, soumettez votre appétit aux signaux de votre faim ; et votre arrêt du repas au sens délicat de la satiété et non au sens grossier du remplissage et du gavage.
Qualité et volumes considérés ainsi, assurez-vous d’avoir une demi assiette de légumes de saison « al dente », ¼ assiette de protéines végétales ou animales et ¼ assiette de féculents au déjeuner (et au dîner en cas de sport l’après-midi) en privilégiant les légumes. ou ½ grains entiers.
3. S’ancrer dans la santé
Que ces repères ne sont pas des transitions mais des réflexions quotidiennes. A ceux-ci s’ajoutent :
L’auteur :
Charles-Antoine Winter, ancien chef, est diététicien nutritionniste certifié en médecine traditionnelle chinoise.
Il gère son site charlesantoinewinter.com