Certes, la voiture électrique est désormais présentée comme l’avenir du transport individuel. Mais en termes d’écomobilité, le vélo reste l’alternative la plus pertinente, sans parler de ses bienfaits pour la santé. Malheureusement, la « petite reine » a perdu de sa popularité, notamment auprès des adolescents. Puis des initiatives ont été lancées pour redorer l’image du cyclisme. Une opération séduction qui commence dans les collèges.
Le vélo encore trop peu présent dans les collèges
Le marché du vélo a connu une forte baisse au cours de la dernière décennie. Si les syndicats et les collectivités s’emploient aujourd’hui à susciter un nouvel engouement auprès du public, ce n’est pas pour aider les magasins qui les vendent ni pour relancer le marché de l’assurance vélo. La démarche est avant tout écologique.
Les impacts environnementaux des voitures thermiques ne sont plus à démontrer. Cependant, force est de constater qu’il reste le moyen de transport préféré des adolescents pour se rendre en classe. Selon les chiffres, seuls 3% d’entre eux font du vélo pour aller en classe.
Pour tenter de redorer l’image du vélo auprès de ces jeunes, des associations et collectivités locales ont organisé des ateliers, comme celui organisé au collège Louise-Weiss, à Cormeilles-en-Parisis, dans le Val d’Oise.
Dans le cadre de cet atelier qui s’inscrit dans le cadre du projet « Pik Pik », les intervenants ont sensibilisé les élèves au moyen de transport le plus respectueux de l’environnement et, bien sûr, au vélo en tête de liste.
Certaines restrictions empêchent malheureusement les étudiants d’adopter définitivement ce moyen de transport. Ils sont particulièrement liés aux vêtements pour les filles qui ne sont pas contentes de devoir se passer définitivement d’une jupe. Pour ce problème, les porte-parole proposent des vélos avec un cadre bas, comme il est courant d’en trouver aux Pays-Bas.
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La réticence des parents
Les parents sont également peu enthousiastes à l’idée de laisser leurs enfants faire du vélo sur des routes où la circulation est souvent très dense et où il y a peu de pistes cyclables.
Les parents ont besoin de plus de garanties quant à la sécurité de leurs enfants avant de les laisser aller à l’école à vélo.
Ils appellent notamment à l’action des collectivités locales. Par exemple, ils suggèrent d’abaisser la limite de vitesse pour les voitures circulant à proximité des écoles. Pour beaucoup, 50 km/h est encore excessif et trop dangereux.