Organisée par l’association Brasseurs de France, la manifestation Vendanges des brasseurs (prévue partout en France ce mardi), intéresse particulièrement la brasserie Heineken à Marseille, située dans le quartier de La Valentine. Fondée en 1872, détruite par un incendie quelques années plus tard et reconstruite pour produire de la bière et de la limonade sous la marque Phenix, elle fête en effet ses 150 ans.

Rachetée en 1988 par le brasseur néerlandais Heineken, elle n’a cessé de se développer depuis, produisant cette année environ 1,5 million d’hectolitres de bière. La production devrait passer à 1,7 million d’hectolitres en 2025. Le site de La Valentine, qui produit localement les marques Heineken, Desperados, Amstel, Pelforth et Affligem, est le cœur battant du groupe dans tout le sud de la France. « De Monaco à Biarritz et jusqu’à tout en bas de la Loire, quand vous commandez une Heineken pression ou que vous l’achetez en bouteille, ça vient de nous », résume le directeur du site, Frédéric Cabrera. Qui ajoute « que 85% des bières produites dans le sud de la France ont des origines marseillaises ».

C’est cette brasserie qu’Heineken France ouvre ce mardi à 250 visiteurs provençaux qui, après s’être inscrits, ont pu découvrir un site de production historique et majeur qui emploie 161 salariés. Modernisé depuis trois ans grâce à un investissement général de 36 millions d’euros pour accueillir notamment les Desperados, ses capacités ont été renforcées. Surtout, le projet confié à Frédéric Cabrera a permis de rendre le site plus vertueux et économe en énergie. Les résidus (résidus obtenus après filtrage) sont récupérés et leur fermentation contribue à la production de biogaz ce qui a permis de réduire de 12% l’utilisation de gaz naturel pour faire bouillir le mou (malt fait avec de l’eau). , première étape de la fabrication de la bière, avant l’incorporation de la levure.

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