Quelles sont les (ré)ouvertures de restaurants les plus attendues de 2023 dont vous devez absolument vous souvenir ? Hélène Darroze, Paul Pairet, Pascal Barbot, Thierry Marx, Dominique Crenn… Tous ces grands chefs ouvriront bientôt leurs nouveaux restaurants à Paris. On fait le point.

Nonos et Comestibles au Crillon

Le chef : trois étoiles pour son restaurant au concept immersif Ultraviolet à Shanghai et après avoir conquis les faveurs des Français en intégrant l’équipe du jury de Top Chef, Paul Pairet reprend les cuisines du Crillon, le palace suprêmement glamour de Concord.

C’est les nouvelles tables dont tout le monde parle : c’est le buzz le plus attendu de la rentrée ! Le chef avant-gardiste inaugurera en janvier non pas un mais deux restaurants au rez-de-chaussée. Le premier, Nonos, concentre toute son attention sur les grillades et assouplit franchement l’idée d’une table de palace autour de poulet rôti, soupe à l’oignon, filet de poivron, homard grillé et purée de saucisse. En lieu et place de l’ancien salon de coiffure, Comestibles est le pendant snacking chic de Nonos, où l’on peut commander fruits de mer, charcuterie, fromages et pâtisseries toute la journée.

Ouverture prévue : 18 janvier 2023.

Nonos et comestibles, 10 place de la Concorde, Paris 1er

Le chef : élue « meilleure femme chef du monde » en 2015, Hélène Darroze revendique une « cuisine signature très personnelle » qui utilise de bons produits locaux. Star du jury de l’émission Top Chef dans la direction de Jòia, Marsan (sa rue d’Assas avec une double étoile) et de la table Connaught à Londres, cette native du Gers continue d’étonner avec son tout nouveau concept de burgers .

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : une ambiance diner américain avec cuisine ouverte et bar, qui donne au burger des lettres de noblesse. Street food du chef qui révèle tout le potentiel gastronomique de cette future adresse complètement foodporn où la viande des burgers n’est autre que du bœuf Wagyu assaisonné d’épices « Jòia », le ketchup est fait maison et le bun incroyablement moelleux. On salive d’avance.

Ouverture prévue : février 2023.

Jòia Bun, 16 rue de la Michodière, Paris 9e

Les chefs : Pascal Barbot et Christophe Rohat, deux grands compagnons de cuisine réunis depuis plus de 20 ans autour d’Astrance, leur micro table gourmande sans carte avec un menu à l’aveugle guidé par l’origine auvergnate de l’un et les instincts de créativité des deux réunis… pour la vie! Leur première adresse laisse place à une nouvelle, deux fois plus grande, qui maintient cette proximité avec les producteurs qui leur inspirent des recettes toujours plus raffinées.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : dans une nouvelle décoration douce et lumineuse, toute de beige et de gris vêtue, Astrance se dévoile dans la délicatesse de ses plats, que vous pourrez désormais choisir. Ravioles de légumes, riz au coulis d’oursins, tarte au colvert, semoule de maïs à la truffe ou filets de rougets sont de la partie.

Ouverture prévue : ouvert à partir de début janvier.

Astrance, 32 rue de Longchamp, Paris 16e, ouvert du lundi au vendredi de 12h à 18h. jusqu’à 14h et à partir de 19h30 jusqu’à 21h30 Menu midi 125 €, dîner 285 €.

Le chef : son restaurant de San Francisco, Atelier Crenn, a obtenu sa troisième étoile Michelin en 2018. Dominique Crenn, le plus français des chefs californiens, se plaît à pousser le slider végétal à des niveaux gastronomiques sans précédent. Une vraie chef créative dans ses baskets, prête à reconquérir Paris.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : chez Golden Poppy, la chef engagée dans la maîtrise du zéro déchet comme aucune autre entend transmettre ses valeurs de partage et de respect de la nature. Une ode au végétal insérée dans l’environnement coloré et bucolique de l’hôtel La Fantaisie, inspiré des années passées en France. Aux manettes des trois spots de l’hôtel (le rooftop, le bar et le restaurant), Dominique Crenn promet un lieu à la hauteur de ses engagements : super éthique, super bon.

Coquelicot d’Or, 24 rue Cadet, Paris 9e

Le chef : en plus de ses deux étoiles au Mandarin Oriental et après avoir récupéré les cuisines de Madame Brasserie de la Tour Eiffel, l’ensemble du chef Thierry Marx ouvre un nouveau lieu plus que mystérieux dans le prolongement de ses engagements écologiques et solidaires.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : Honor, c’est avant tout la promesse d’une table gastronomique forcément engagée qui invite au savoir faire de ses écoles de Cuisine Mode d’Emploi(s). Son nouveau projet est un véritable retour aux sources pour le pionnier de la cuisine moléculaire en France, qui sort pour l’occasion, non sans hasard, son parfait kit de chimie, histoire de customiser de sublimes produits aux fruits de mer aux influences asiatiques.

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Ouverture prévue : premier trimestre 2023.

Hon, 258 rue du Faubourg Saint-Honoré Paris 8e

Le chef : on ne monte plus Assaf Granit. Derrière les cartons pleins de ses tables aux concepts variés (le festif Balagan – en cours de rénovation – le comptoir shabour à l’étoile, le végétarien Tekés et l’épicerie/traiteur Shosh), 2023 sera l’année du chef israélien ! Au programme : la réouverture du Balagan en version 2.0, un restaurant sur la plage au Cap d’Antibes et, donc, cette nouvelle table parisienne, particulièrement attendue.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : installé au Grand Mazarin, le trop beau nouvel hôtel de la Maison Pariente qui ouvrira bientôt dans le Marais, Boubalé misera sur la cuisine ashkénaze. On s’attend à une réinterprétation toujours aussi créative des grands classiques de la gastronomie israélienne en compagnie de son groupe à l’énergie folle.

Ouverture prévue : premier trimestre 2023. Boubalé au Grand Mazarin, 17 rue de la Verrerie, Paris 4e

Les chefs : inséparables à la maison et derrière les fourneaux, Top Chef Pierre Chomet et sa moitié Cristina viennent d’ouvrir leur premier restaurant au Jardin du Luxembourg (côté nord), la promesse d’un moment gourmand agréable dans la joie et la bonne humeur.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : dans un décor volontairement brut (pierre, bois, brique), Ambos fait la part belle aux bons souvenirs de voyage du duo. Au menu on retrouve le tartare de crevettes façon pad-thai, la betterave au binchotan et le poulet jaune des Landes, sans oublier les arepas en entrée pour rappeler les origines vénézuéliennes de Madame.

Ouverture prévue : déjà ouvert à partir du 19 décembre !

Ambos, 38 rue de Vaugirard, Paris 6e, ouvert du lundi au vendredi de 12h à 12h. jusqu’à 14h et à partir de 19h jusqu’à 22h30

Le chef : enfant, Maxime Bouttier passait des vacances chez son oncle boucher-charcutier-traiteur et passait même quelques nuits à Rungis. Inspiration! Il fait ses armes chez Taillevent à Londres, avant de s’installer à Paris chez Mensae comme chef de cuisine pour Thibault Sombardier. Son premier restaurant Geosmine sera pour lui l’occasion de combiner toutes ses réalisations et d’offrir à ses clients une expérience culinaire où la cuisine, le service, le sommelier et la pâtisserie se rejoignent en une seule vision.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : dans un hôtel particulier aux allures de galerie, la carte est fidèle au parcours du chef : les cromesquis de rillettes tièdes, préparés sur des chardons, doivent être trempés dans du saindoux, feuilleté accompagné de beurre de Mayenne, noir. échalote et poutargue raffinée. Ensuite, des pleurotes du Val de Loire rôtis entiers ou en bouquet sauce XO, agrémentés d’os à moelle et de sardines, qui allient sapidité et délicatesse. Les filières courtes sont privilégiées, la viande provenant des Boucheries nivernaises et le poisson du Viviers de Noirmoutier.

Geosmine, 71 rue de la Folie-Méricourt, Paris 11e, ouvert du jeudi au lundi

Le chef : prolongeant cette philosophie de la cuisine française obsédée par les beaux produits, l’ancien chef du Ritz et président international des Disciples d’Escoffier Nicolas Sale n’a pas trouvé de lieu plus logique que le marché de Rungis pour ouvrir le -son projet en solo.

Sa nouvelle table dont tout le monde parle : au cœur du MIN (Marché d’Intérêt National de Rungis), À la source s’ouvrira au grand public, déjà intéressant comme les professionnels qui fréquentent le marché tous les jours ainsi que les gourmets curieux de sonner la cloche en compagnie des murs des salles. Seul chef étoilé à investir à Rungis, Nicolas Sale n’aura qu’à tendre la main pour rafler les Rolls des produits du terroir, auprès de nouveaux fournisseurs mais aussi de certains qui lui sont restés fidèles depuis le Ritz. Une véritable expérience unique dans une vie!

Et aussi… La Tour d’Argent

Véritable forteresse de la gastronomie parisienne, on ne présente plus La Tour d’Argent, restaurant mythique face à Notre-Dame qui a inspiré le film Ratatouille et fait de la volaille de Daudet sa spécialité par excellence. Depuis avril dernier, ce restaurant étoilé fait peau neuve et rouvrira frais et beau (avec un nouveau bar et une carte de cocktails et finger food) sous la houlette du chef et Meilleur Ouvrier de France Yannick Franques, formé par -akbar (Eric Frechon , Alain Ducasse et Christian Constant). Définitivement chic ! La Tour d’Argent, 19 quai de la Tournelle, Paris 5e.

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