Lançant sa nouvelle branche « Marine, Art et Valeurs » sur le continent européen, l’assureur QBE, spécialiste des entreprises et des professionnels, commence par la France ! Explications de cette décision stratégique par Tania Bensoussan-Arthur, Practice Leader Europe Marine, Art and Values, Mathilde Duthoit-Michelet, Art and Values Underwriter et Grégoire Stephan, Senior Marine Cargo Underwriter chez QBE France.
Pourquoi ouvrir une antenne de Marine, Art et Valeurs en France ?
C’est une décision prise l’an dernier par la Direction Générale de QBE de créer une nouvelle succursale sur le continent européen. Notre organisation au Lloyd’s a déjà fait ces promesses, mais l’objectif est d’être présent au niveau local et régional, afin que nous puissions trouver de l’amitié et des échanges.
La France est le premier pays à bénéficier de ce parrainage, mais notre ambition d’ici trois à quatre ans est de pouvoir enregistrer depuis les principaux pays européens :
Allemagne, Benelux, Scandinavie, Espagne-Portugal et Italie.
Les branches de la marine, de l’art et des valeurs sont les compétences qui nécessitent des compétences et des capacités.
Et c’est ce que nous apporterons à chacun de nos collaborateurs européens.
Quelles garanties offrez-vous en Marine ? Quels sont les objectifs ?
Nous avons décidé de proposer 3 types de couvertures : d’abord la police cargo (cargo), en transport seul ou en « Stock & Transit », avec ou sans couverture pour les Accidents de Guerre. Cette police s’adresse à tous les clients industriels (pharmacie, mobile , biens de consommation, industrie lourde, matières premières, etc.) ; puis le programme Project Cargo, qui couvre tous les grands projets, comme l’installation d’une usine. Les risques sont importants, notamment lors du chargement des navires sur le pont, et la qualité est souvent élevée .La couverture des retards de démarrage et de la perte de paiement avancée peut également être augmentée, au besoin.Enfin, nous fournissons une police contractuelle et RC professionnelle aux transporteurs, transitaires, voituriers et logisticiens.Il est possible d’ajouter une autre partie ad valorem, l’assurance vendus par les transporteurs à leurs clients, également utilisés pour des prestations professionnelles lors du transport ou du stockage.
Dans cette catégorie Marine, notre nombre maximum est de 30 millions.
Qu’en est-il de l’Art et des Valeurs ?
Nous avons construit 4 produits différents. La police Tous Risques Beaux-Arts, qui couvre les œuvres d’art, s’adresse aux musées, fondations, galeries, spécialistes du transport, entreprises industrielles, collectionneurs privés… important : visites d’expositions, prêts entre musées, restauration, déplacements entre résidences de collectionneurs … Deuxièmement, la police Tous Risques Joailliers couvre les bijoutiers, les horlogers, les fabricants, les détaillants, les bijoutiers et tous les bijoutiers et orfèvres commerciaux. Ils assurent la protection de leurs stocks et d’autres activités organisées telles que les coffres-forts d’hôtels, les showrooms, les présentations de collections, la tenue d’expositions, etc. Quant au droit des Transporteurs de Fonds, il représente un marché de niche, qui répond à une législation spécifique, avec de forts enjeux de sécurité. Nous couvrons à la fois le transporteur de la devise et son émetteur. Enfin, le contrat Tous Risques Valeurs couvre le plus précieux de tous : les titres restaurant, l’argent, les métaux et pierres précieuses, les timbres, une collection de vins rares… 50M, mais il est possible d’aller jusqu’à 150M.
Quelles sont vos aspirations pour ce département ?
Nous avons décidé de commencer doucement afin de nous implanter de manière durable. Depuis début janvier, nous répertorions les risques suivants dans les programmes d’assurance. Nous serons le premier assureur à partir d’octobre afin de mieux servir nos clients et devenir un acteur incontournable du marché, d’autant que les besoins de couverture augmentent. Dans le Cargo, le flux de matières premières augmente et un autre navire ou capacité de stockage est très recherché sur le marché. Aux Beaux-Arts aussi, il y a une augmentation de la vérité du caractère, et donc le besoin d’autres pouvoirs. Et la marge de progression est encore énorme puisque plus de 70% des personnes exerçant une profession libérale n’ont pas d’assurance adéquate !
Le marché est donc loin d’être complet : l’idée est de contribuer à son développement, pas de prendre des parts de marché à nos concurrents, d’autant plus que nous avons un domaine différent à de rares exceptions comme les Titres Tous Risques ou le Transport d’Argent.