Yachts de millionnaires mouillant l’ancre dans le port catalan, l’image est presque devenue banale. Mais les passagers fortunés qui embarquent ne sont que de passage et les bénéfices pour le territoire sont encore très limités. La Chambre de commerce et d’industrie des Pyrénées-Orientales veut relever la barre.
Port-Vendres veut jouer Saint-Tropez. Sans prétention, la comparaison sert désormais de support à la démarche commerciale que la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) des Pyrénées-Orientales souhaite développer pour devenir un port de renom sur la carte des bateaux de charter de plusieurs, bien au-dessus de la gamme en le méditéranéen. On parle d’une croisière qui coûte entre 400 000 et 1 million d’euros par semaine… Sur une base actuelle d’environ 30 à 50 escales par saison pour des yachts mesurant entre 24 et 160 mètres, le « yachting Port-Vendres » a été lancé en – 2020. vous voulez faire des yachts de luxe un secteur durable sur la côte catalane.
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Plusieurs avantages à bord : la situation géographique de Port-Vendres, la proximité de l’Espagne, la zone naturelle exceptionnelle, l’aéroport de Perpignan pour accueillir les jets privés et surtout le prix du séjour qui en résulte est bien plus intéressant dans le nord que au sud de Port-Bou. « C’est pour ça qu’on a envie de chercher d’autres charters qui passent par Port-Vendres. Ça passe par du marketing territorial pour que les gens connaissent les services qu’on peut proposer sur le territoire, ça passe par l’amélioration de l’accueil, et ça passe aussi par une vraie démarche commerciale si on veut augmenter les bénéfices indirects », souligne Laurent Gauze, président de la CCI. Au titre des espèces sonnantes et trébuchantes qui sont tombées du yacht, 50 000 euros vont directement dans les caisses de la CCI pour le paiement des droits d’amarrage et des prestations techniques. Pour le reste, Port-Vendres n’est pas Saint-Tropez.
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