Accidents du travail, accidents de la vie courante, maladies, perte d’autonomie… Si vous ne pouvez contrôler ou prévoir ces aléas de la vie, vous pouvez vous protéger ainsi que vos proches de leurs conséquences financières. Pour cela, pensez à conclure un contrat de prévoyance.
Cette assurance vous garantit une protection financière en cas d’aggravation de votre état de santé. Dans certains cas, il peut également vous fournir des équipements et des services appropriés.
Un contrat de rente peut comporter des garanties distinctes et prendre différentes formes telles que l’assurance emprunteur, l’assurance garantie accident, l’assurance obsèques et l’assurance dépendance. Elle couvre généralement les risques liés à l’incapacité de travail, l’invalidité, la perte d’autonomie et le décès.
La garantie ITT et l’invalidité
La garantie incapacité temporaire de travail (ITD) couvre le risque lié à l’incapacité totale et temporaire de travail et de revenus. Cette situation peut faire suite à une maladie ou à un accident.
Selon les offres, elle peut également inclure une incapacité partielle de travail, qui correspond à la mise en place d’un mi-temps thérapeutique.
Le risque d’invalidité couvert par les contrats d’assurance correspond à la diminution de la capacité de travail de l’assuré. Mais contrairement à ITT, cette condition médicale est permanente.
Outre l’invalidité permanente totale, qui oblige l’assuré à cesser de travailler, les contrats peuvent également couvrir l’invalidité permanente partielle, qui fait référence aux situations dans lesquelles l’assuré est apte à travailler. Pour déterminer cette invalidité, l’assureur utilise son propre barème, qui peut différer de celui de la sécurité sociale. Dans la plupart des cas, l’invalidité de l’assuré entraîne le versement d’une rente mensuelle ou trimestrielle par l’organisme d’assurance.
La perte d’autonomie et le décès
La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) ou invalidité absolue et permanente (IAD), couverte par certains contrats d’assurance, correspond à une invalidité lourde. C’est un état de santé qui ne permet plus à l’assuré d’exercer sa profession, voire d’exercer certaines activités. La PTIA oblige également l’assuré à se faire assister par une tierce personne dans l’accomplissement des activités quotidiennes normales, telles que manger, se laver, s’habiller et se déplacer.
Là aussi, les compagnies d’assurance définissent souvent leurs propres critères pour caractériser ce pays, sans nécessairement suivre les critères de la sécurité sociale.
Le capital décès prévoit que l’assureur verse un capital au(x) proche(s) désigné(s) comme bénéficiaire(s). Ce paiement est déclenché en cas de décès de l’assuré, soit à la suite d’un accident ou d’une maladie. Cependant, il est important de vérifier les clauses contractuelles d’exclusion qui peuvent exclure certaines causes de décès.
En ce qui concerne les bénéficiaires, l’assuré les choisit lors de l’établissement de la clause de paiement. Le capital qui leur est versé peut être un montant fixe déterminé à l’avance ou il peut être issu d’une formule de calcul (par exemple X% du salaire de référence).
Les contrats d’assurance peuvent également prévoir le versement d’une rente au(x) bénéficiaire(s). Cette rente, qui est versée au conjoint survivant, peut être temporaire ou viagère, c’est-à-dire qu’elle est versée jusqu’à son décès. Il peut également s’agir d’une pension dite « scolaire » au profit d’enfants encore considérés à charge, âgés de moins de 18 ou 25 ans selon les termes du contrat.
Comment souscrire?
Lorsqu’il est un particulier, il contracte le contrat assuré directement auprès d’un organisme d’assurance ou d’un intermédiaire d’assurance. Lorsque l’adhésion au contrat est collective et obligatoire, il est conclu par l’employeur au nom de ses salariés. Lorsqu’il s’agit d’un contrat avec adhésion collective et facultative, il est conclu par une personne morale telle qu’une association ou un employeur.
Avant de conclure un contrat individuel de pension, vous devez en règle générale répondre à un questionnaire sur votre état de santé. Dans certains cas, des analyses médicales complémentaires peuvent être demandées. En revanche, s’il s’agit d’une convention collective de l’employeur, vous n’avez pas à fournir d’informations sur votre santé.
En définitive, selon ce dont vous avez besoin et ce que vous recherchez, rien ne vous empêche de souscrire plusieurs contrats de prévoyance en fonction des garanties proposées par chaque offre.