Malgré la loi Lemoine, l’accès au crédit immobilier après 50 ans reste compliqué. Les frais d’assurance emprunteur pèsent sur le TAEG et le degré d’usure est devenu un frein en 2022. N’abandonne pas! Voici les solutions pour réaliser un projet immobilier si vous avez plus de 50 ans.

Le crédit immobilier chez les seniors

Les banques valorisent les emprunteurs seniors, même si leur cœur de cible reste les actifs jeunes qu’elles peuvent capter sur le long terme. Les demandeurs d’hypothèque de plus de 50 ans ont généralement des revenus stables, des économies et peu de responsabilités familiales.

La banque analyse le budget de la famille après le départ à la retraite et propose une solution de financement qui tient compte de cette évolution des revenus à travers le prêt palier ou le prêt lissage. La mensualité est plus élevée au début du prêt et diminue à la fin de l’activité professionnelle. Or, ce n’est pas la capacité d’endettement qui pose problème, mais l’assurance emprunteur qui est censée sécuriser le crédit.

Très chère assurance senior !

Souscrire une assurance dans le cadre d’une demande de crédit immobilier n’est pas une obligation légale, mais il est difficile de s’en passer. Les banques lui demandent de garantir le remboursement des sommes empruntées en cas de décès, d’incapacité de travail et d’incapacité de travail. Ces deux dernières garanties ne sont plus valables à partir de 65 ans, puisqu’elles sont destinées à couvrir les interruptions de travail, voire 71 ans pour les assurances les plus généreuses comme le prêt immobilier April.

Le coût de l’assurance dépend de plusieurs paramètres :

Les seniors sont considérés par les assureurs comme étant à risque en raison de leur âge et de problèmes de santé statistiquement plus importants. Une assurance emprunteur senior coûte donc plus cher qu’une assurance destinée à couvrir un trentenaire.

Le coût de l’assurance prêt immobilier représente en moyenne 30 à 40% du coût total du crédit. Alors qu’un jeune aisé sans obligation de soins paie son assurance au taux de 0,10% (du capital de départ), un emprunteur de 50 ans en bonne santé paie un taux d’assurance supérieur à 0,50%. Au fil des années, et en présence de problèmes de santé, le poids de l’assurance augmente et peut atteindre jusqu’à voire plus de 1% du capital emprunté.

La délégation d’assurance emprunteur

La loi permet le libre choix de l’assurance crédit immobilier : les emprunteurs, quel que soit leur profil, ont la possibilité de souscrire une assurance externe en lieu et place du contrat groupe proposé par la banque prêteuse.

L’interêt? Faites des économies, de grosses économies et bénéficiez d’une protection sur mesure, avec des garanties adaptées à votre situation. L’assurance déléguée est entre deux et quatre fois moins chère que la bancassurance, générant jusqu’à 70% de marge pour le prêteur.

Lorsque le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui est l’indicateur du coût final d’un crédit immobilier en additionnant tous les frais liés à l’obtention d’un financement, approche ou dépasse l’usure, la solution est de souscrire à une assurance. . . Les seniors comme les jeunes ont tout intérêt à faire concurrencer les offres via un comparateur d’assurance crédit immobilier pour obtenir la formule la plus compétitive.

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L’usure telle qu’elle est calculée est inadaptée à la hausse brutale des taux de crédit, et on ne sait pas jusqu’où les taux d’intérêt monteront en 2023. Dans ce contexte compliqué, caractérisé par la chute massive du crédit, la délégation d’assurance est la seule levier d’épargne pour maintenir le TAEG en dessous du plafond légal.

Grâce à des simulations d’assurance prêt immobilier, nous constatons que le taux d’assurance pour un emprunteur de plus de 55 ans, fumeur ou non fumeur, oscille entre 0,37% et 0,65%. Les taux varient en fonction des risques de l’emprunteur, qui sont indiqués dans le questionnaire de santé.

L’ assurance de prêt immobilier en loi Lemoine

Grâce au questionnaire à remplir lors de la souscription d’une assurance-crédit, l’assureur évalue les risques et applique une tarification adaptée, avec ou sans surprime, voire des exclusions de garantie (mal de dos, pathologie psychique ou psychiatrique). Il peut également refuser le paiement de l’assurance s’il considère que les risques pour la santé sont trop importants.

Toutefois, le candidat a le droit d’invoquer la convention Aeras (S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé), un dispositif opposable aux banques et aux assureurs et qui facilite l’accès à l’assurance et au crédit des personnes malades ou anciennement malades. être.

Depuis juin 2022, la loi Lemoine a entraîné un changement majeur dans la réglementation de l’assurance de prêt immobilier. Il établit 3 mesures principales :

Les seniors de plus de 50 ans peuvent-ils bénéficier de ces appareils ? Le changement d’assurance emprunteur s’applique à tous les emprunteurs, quel que soit leur profil. Pour accéder au crédit sans sélection médicale, le prêt doit être remboursé avant que l’emprunteur n’atteigne 65 ans, ce qui laisse peu de place à un profil de 50 ans ou plus. Vous devez avoir une capacité d’endettement suffisante pour payer des mensualités élevées en raccourcissant au maximum la durée de remboursement et en entrant dans le segment.

Le conseil qui prédomine dans toutes les situations est de réaliser des simulations d’assurance de prêt immobilier via un comparateur en ligne. Cela inclut une autre recommandation : recourir aux services d’un courtier en assurance hypothécaire, un expert qui saura vous guider vers la formule la plus adaptée au juste prix.

Les autres garanties d’un prêt immobilier

Et lorsque le TAEG continue à dépasser l’usure due au coût élevé de l’assurance emprunteur senior, il existe des solutions pour convaincre la banque de fournir un financement :

En dernier recours, attendez que les taux d’usure remontent en 2023. En attendant, on peut même parier sur une baisse des prix de l’immobilier. Face aux blocages provoqués par l’usure, les banques commerciales ont très récemment eu l’idée d’accélérer la hausse des taux d’usure en 2023 afin de baser le calcul des taux légaux sur les offres de prêt et non sur les crédits effectivement accordés. Nous attendons l’arrêt de la Banque de France.