Si vous n’avez aucun antécédent lors de la souscription d’un contrat d’assurance, le coefficient bonus-malus est fixé à 1 et révisé chaque année. Une année sans accident responsable, le coefficient passe en dessous de 1, mais un accident responsable vous vaut une pénalité. Le coefficient a un impact direct sur votre prime annuelle. La sanction est majorée de 12,5 % s’il a été reconnu partiellement responsable d’un sinistre et de 25 % s’il a été reconnu totalement responsable. En tant que responsable des accidents, vous devenez un profil de risque pour votre compagnie d’assurance. Cela la conduira à refuser de s’assurer.

La galère du malussé

Si vous cumulez les accidents, votre prime annuelle augmentera fortement et la pénalité pourra atteindre un maximum de 350 %, soit 3,5 fois le prix de base de votre prime annuelle. Du fait de votre parcours, votre dossier est enregistré dans la base de données nationale de l’AGIRA (Association pour la gestion de l’information sur les risques en assurance), qui permet à tous les assureurs d’obtenir des informations sur un assuré, avant de décider de valider ou non l’adhésion d’un avenir. assuré En cas de refus, plusieurs solutions s’offrent à vous.

Assurances spécialisées

Plusieurs compagnies se spécialisent dans l’assurance des conducteurs blessés. Bien entendu, la prime annuelle n’a plus rien à voir avec le fait d’être un bon conducteur ; la surprime est obligatoire, mais vous avez toujours le choix entre une assurance responsabilité civile de base, une assurance responsabilité civile étendue et même une assurance « tous risques » ou encore une assurance kilométrique ; tout dépend de votre portefeuille, mais ne vous privez de rien. Rappelons que, depuis 1958, tous les véhicules doivent être assurés, même s’ils ne roulent pas.

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La prospection individuelle

Certaines personnes refusent d’aller chez les assureurs malussés. Ils sont donc contraints de plaider leur cause auprès des assureurs traditionnels. S’ils sont rejetés, ils peuvent s’adresser au Bureau Central des Prix (BCT). Cet organisme étatique a pour vocation d’intervenir auprès des entreprises pour fournir des assurances. Vous devez saisir la BCT dans un délai maximum de 15 jours après réception du 2ème refus informant du choix de l’assurance auto, de la formule d’assurance souhaitée et des garanties choisies. L’assureur a l’obligation d’accepter le contrat mais c’est la BCT qui fixe le montant de la prime. Le client peut s’attendre à un prix élevé.

Une douleur importante n’est pas permanente ! Après deux ans sans sinistre, vous revenez au point de départ avec un bonus-malus de 0. Si vous devenez un conducteur exemplaire, les premiers compléments ne seront plus pour vous. Pour éviter de payer trop cher, choisissez une petite voiture et non une voiture puissante et sportive. Enfin, si vous envisagez d’acheter une unité, vous pouvez passer par les formules « Pay as you drive » où l’assureur fait installer un boîtier dans votre voiture ; cela enregistrera les paramètres de conduite qui détermineront votre prix.