Nous avons tendance à voir l’égoïsme comme une qualité négative, mais il existe un « égoïsme sain » qui doit être pratiqué quotidiennement pour se réaffirmer en tant qu’individu. istock
Se faire dire que vous êtes égoïste est un commentaire assez négatif. Comme l’indique la définition du Petit Robert : c’est « l’attachement excessif à soi-même, qui fait qu’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnel ». Il n’y en a qu’un pour vous !
Découvrez aussi : le manque de sommeil rend égoïste et asocial selon une étude
Cependant, sachez qu’un peu d’égoïsme dans la vie peut être sain, utile et même fortement recommandé dans certains cas. Pratiquer un égoïsme sain vous fera le plus grand bien. De quoi s’agit-il? Le psychologue britannique Scott Barry Kaufman en parle dans une interview accordée à Stylist le mardi 15 novembre. Pour lui, la pratique d’un égoïsme sain est faisable et a le pouvoir de transformer nos vies en termes de santé mentale et physique, mais aussi financièrement. Pour lui, cette approche consiste à « établir des limites afin que vous puissiez vous concentrer davantage sur vos propres besoins, mais d’une manière qui aidera également les autres ». Concrètement, cela peut se traduire par moins d’invitations à des événements qui vous demanderont beaucoup d’énergie, alors qu’en gros vous ne rêvez que d’être sur votre canapé avec un bon livre. Pourquoi ne pas refuser ce soir et choisir de rencontrer vos amis dans une autre circonstance ? Il est important d’entretenir votre compteur d’énergie. Elle doit aussi vous être réservée et souvent, on a tendance à s’imposer et à trop donner aux autres. Dire non à quelque chose que nous ne voulons pas, c’est réaffirmer l’engagement envers nous-mêmes. L’expert a donné quelques conseils pour pratiquer un égoïsme sain : Fixez des limites : « Les limites vous aident à savoir ce que vous pouvez faire pour quelqu’un d’autre, dans votre vie personnelle et professionnelle, sans que cela n’affecte votre propre santé ou vos propres besoins », comme l’explique le psychologue Smriti Joshi. contribue ou non à votre bien-être. Vous êtes prioritaire : personne ne peut déterminer à votre place les moments et les occasions où vous devez dire non.