Noureddine vient de fêter ses 40 ans et pour marquer le coup, ses amis décident de lui offrir un saut en parachute. Cet amateur de sensations fortes a sauté quelques fois attaché à un instructeur, mais pour son anniversaire il a toute autorité pour être seul même avec 2 entraîneurs qui le suivent à distance.
Panne d’oreillette
Cet habitant de Neuville-en-Ferrain a décollé de l’aéroport de Bondues vers 14 heures avec un petit groupe. Il est relié au moniteur via des écouteurs et est lancé dans le vide à 4 000 mètres d’altitude au-dessus de la métropole lilloise. Immédiatement après la chute libre et lorsqu’il ouvre sa voilure**,** Noureddine explique qu’il perd le signal radio**, « je connais bien, mais à cause du stress je n’arrivais pas à trouver le sol ». Il est complètement désorienté et vise le terrain de foot**. Mais les vents le poussent vers la ligne de tramway, il a donc le réflexe de viser le bosquet. Finalement, il s’effondre en haut d’un arbre, dans la cour d’un immeuble à vingt mètres des voies. Son parachute reste bloqué à 10 mètres et Nourredine va bien « aussi surprenant que cela puisse paraître ».
« On va arrêter là pour les sauts »
Il y a du remue-ménage dans l’immeuble… il faut dire que cet immeuble appartient à la General Intelligence Police qui craint le pire ! Les pompiers sont appelés et utilisent une grande échelle pour faire descendre le quadragénaire, qui craignait pour sa vie. Noureddine va bien, il a réussi à serrer dans ses bras sa femme et ses 2 petites filles qui sont venues aider au sauvetage.
Lorsqu’il sort du camion de pompier, il nous assure qu’il ne sautera plus jamais en parachute de sa vie ! : « Je me souviendrai de mes 40 ans, ma famille s’en souviendra, et je pense qu’on s’arrêtera là sur le parachutisme »