Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises du secteur privé doivent constituer un fonds commun de placement d’entreprise pour leurs salariés. Dès lors, le travailleur du secteur privé doit désormais compléter l’assurance maladie pour compléter la couverture offerte par la Sécurité sociale, une assurance qu’il paie à un taux réduit, car son employeur doit prendre en charge au moins 50 % des honoraires. Mais que se passe-t-il lorsque vous prenez votre retraite ? Le travailleur du secteur privé a la possibilité de conserver sa mutuelle ou de l’arrêter, peut-être d’en prendre une autre.

Conserver sa mutuelle d’entreprise à la retraite

Lorsqu’un salarié privé partant à la retraite décide de conserver sa mutuelle d’entreprise, l’organisme complémentaire de santé qui l’a couvert est tenu d’accepter son choix et de maintenir le même niveau de couverture dans le contrat. Ce droit du salarié est inscrit en droit français depuis la loi Évin du 31 décembre 1989 qui prévoyait la portabilité de la retraite avant même que le fonds commun de placement d’entreprise ne devienne obligatoire.

Si la complémentaire santé collective obligatoire peut être économiquement intéressante pour l’assuré durant sa vie professionnelle – parce qu’un gros volume d’assurance réduit le montant des cotisations et parce que la contribution de l’employeur est au moins de moitié – cette dernière n’existe plus à la retraite. La loi Évin précise qu’aucune augmentation des cotisations ne peut intervenir la première année, puis l’augmentation est limitée à 25 % la deuxième et 50 % la troisième, mais il faudra également s’acquitter de la cotisation à l’avenir. de la compagnie

De plus, l’assureur est libre d’augmenter ses tarifs au niveau souhaité à l’issue des trois premières années. Un autre point négatif pour un salarié qui décide de conserver la mutuelle de son entreprise à la retraite est que l’assureur peut refuser de maintenir les prestations de santé des bénéficiaires. Cette décision est prise lorsque l’assureur adresse au salarié une proposition de maintien d’une couverture complémentaire santé, c’est-à-dire dans les deux mois suivant la date de départ à la retraite notifiée par l’employeur.

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Faire le choix d’une complémentaire santé individuelle

Lorsque la mutuelle d’entreprise devient trop chère pour un retraité, ou lorsqu’elle ne répond pas à ses besoins de santé, il a le droit de choisir une autre complémentaire santé, au sein d’un contrat, cette fois, individuel. Il peut faire ce choix au moment de son départ à la retraite après avoir refusé de conserver les avantages de sa mutuelle, ou à tout moment après la première année de retraite. En effet, la loi Hamon vous permet de résilier votre assurance santé à compter du 1er décembre 2020, sans pénalité et sans justification, passé le premier délai, afin d’avoir une offre plus avantageuse en termes de garantie ou de prix.

Les retraités peuvent également choisir de se passer d’une assurance maladie complémentaire, bien que cela soit fortement recommandé pour les seniors, car le besoin de prestations de santé et les coûts qui en découlent augmentent avec l’âge. Ceux qui souhaitent contracter une nouvelle mutuelle doivent choisir avec soin la complémentaire santé, notamment en fonction des besoins, des garanties proposées et des taux de cotisation. Il faut aussi faire attention au temps d’attente. Il fait référence à la période entre la signature du contrat et le début de la prise en charge des frais de santé, il est donc important de souscrire la nouvelle assurance santé avant la fin de la prise en charge par la mutuelle.

Mutuelle et retraite: le cas des assurances-santé spécifiques

Le choix de garder son entreprise après le départ à la retraite ou d’opter pour une nouvelle mutuelle santé dépend de chacun. Un jeune retraité qui pense avoir besoin de plus de protections santé incluses dans la mutuelle de son entreprise choisira généralement de souscrire une assurance santé individuelle destinée aux personnes âgées, en principe avec un niveau de couverture élevé pour les problèmes d’audition, les problèmes de vue, l’hospitalisation… .

A l’inverse, certains assurés souhaitent conserver leur caisse de groupe alors qu’elle propose un niveau de couverture attractif. C’est notamment le cas dans le cas des assurances maladie collectives spécifiques généralement prévues pour les fonctionnaires. Les retraités qui perçoivent une petite pension peuvent bénéficier de Complémentaire santé solidaire (CSS), une aide gouvernementale destinée à couvrir les frais de santé des personnes à faibles revenus.

par les rédacteurs de l’agence hREF