Peinture : Yahne Le Toumelin, reine de l'abstrait

Elle est « mère » de Matthieu et Ève Ricard, « grand-mère » de Guillaume Vignerot et simplement « Yahne » de son gendre Yann Reneleau. Avec eux, nous visitons l’atelier qui contient des centaines de peintures de Yahne Le Toumelin. Certains s’appuient contre le mur ; d’autres, roulés sur la poutre, attendent encore le lissage. 70 ans de peinture se déroulent dans cet entrelacement de papier et de peinture. « Celui-ci est merveilleux ! » Et regarde ça, s’exclame Yann. Il y a des trésors. Aujourd’hui le peintre est presque centenaire ; elle a eu 99 ans en juillet dernier. Elle ne peindra plus pendant une dizaine d’années. Une de ses mains est à blâmer, dont les articulations sont devenues capricieuses.

Yahne Le Toumelin est également religieuse bouddhiste et habite à quelques kilomètres de là, à Moustier, dans son ermitage. Alors que la famille pose pour une photo, Matthieu Ricard, moine et célèbre interprète du Dalaï Lama, rigole : « On va rajouter maman dans le dos avec Photoshop ! »

Sommaire

D’artiste à nonne bouddhiste

D’artiste à nonne bouddhiste

Si la famille peine aujourd’hui à reconnaître son travail, c’est sans doute le résultat de son choix de vie, qui a surpris nombre de ses pairs. « Elle est allée en Inde en 1967, le jour de l’ouverture de son exposition. Il avait les faveurs du marché, mais il lui tournait le dos. Ça ne se fait pas! Elle était sur liste noire », raconte son gendre, devenu son directeur artistique dans les années 1990.

Nous voilà parti à la rencontre des grands maîtres bouddhistes tibétains avec son fils. Le voyage devait être de courte durée pour satisfaire sa curiosité spirituelle. Yahne revient en France huit ans plus tard, se convertit au bouddhisme et devient nonne. Son fils, devenu moine à 30 ans, est resté en Asie. Il est aujourd’hui un penseur reconnu.

Et un défenseur inépuisable du talent de sa mère. « Elle venait d’exposer au Grand Palais les toiles commandées par Maurice Béjart, puis tout d’un coup elle s’est envolée. Le marchand d’art lui a dit : si tu pars, c’est fini. À son retour, certaines personnes ont changé de trottoir en la voyant. »

« Être artiste était compliqué. Elle était hyper moderne, elle a cassé tous les codes, ajoute Guillaume, son petit-fils. Cet univers très masculin était certainement moins tolérant envers ses frasques qu’il ne le serait d’un homme. Il semblait audacieux; ils la percevaient comme une personne éclairée. »

« En même temps, elle a eu une vie noble. Il n’est pas du tout certain qu’elle serait heureuse en tant que peintre de renom, relativise Matthieu. Elle disait souvent : « Je serai célèbre après ma mort », mais elle n’espérait pas tant la célébrité que de savoir que son travail était apprécié. »

« Tu as raison », rigole Yann. De plus, elle n’a jamais été liée au côté financier : elle a donné beaucoup trop de tableaux aux personnes qu’elle a rencontrées. Par exemple à votre facteur ! Elle a utilisé l’argent qu’elle a recueilli de la vente de ses peintures pour financer des œuvres caritatives, en particulier pour les enfants de l’Himalaya.

De retour en France en 1975, Yahne Le Toumelin ne reprend pas immédiatement la peinture. Elle choisit la Dordogne pour y faire trois ans d’exercices spirituels. Un des grands maîtres tibétains lui a conseillé de renouer avec son art.

Son gendre Yann Reneleau l’accompagne alors, donne son avis et réalise le déguisement. « Je suis tombé amoureux de sa fille Eve, puis j’ai rencontré sa mère. Je ne connaissais même pas son travail avant. »

Une forme, une couleur

Une forme, une couleur

Bien qu’il ait immédiatement reconnu son talent, Yann avait une idée précise de la ligne que Yahne devait suivre. « Elle a été adoptée par les surréalistes – elle était très amie avec André Breton, qui est considéré comme le père du mouvement – ​​mais à mon avis elle n’était pas la meilleure dans ce mouvement. Plus tard, le galeriste René Drouin lui a suggéré de se concentrer sur « une forme, une couleur » et elle s’est retrouvée dans l’abstraction. Elle s’en est rendu compte parce qu’elle avait plus de plaisir. Elle a dit, je suis là. »

A Biarritz, le public ne découvrira donc que quelques toiles surréalistes qui montreront l’évolution de sa peinture ; le reste sera une abstraction lyrique. « Mon beau-père a aidé ma grand-mère à passer à un style abstrait très épuré. Elle les appelait les fenêtres du vide. Elle avait 60 ans quand ils se sont rencontrés. À partir de là, elle a eu une production incroyable qui a duré 20 ans, dit Guillaume. C’était drôle, ils se disputaient souvent. Yann a dit : c’est bien, mais ce n’est pas ça ! »

« Je suis allé la voir dans son atelier et j’ai collectionné des photos que j’aimais. Ça, je glisse, que je ne fais pas », confirme Yann avec un petit rire nostalgique. « Je n’aimais pas quand elle peignait des symboles bouddhistes, elle était en effervescence, elle voyait des rajas partout. Parfois, nous reconnaissons, par exemple, trois joyaux ou un anneau de chemins. Tout cela est inutile. »

Contrairement à son grand ami Pierre Soulages qui ne jurait que par le noir, Yahné Le Toumelin utilisait librement les couleurs dans ses peintures. « C’était une excellente coloriste ! Elle s’est tout permis : des bleus les plus fous aux outremers en passant par les oranges. Elle a payé les plus beaux voyages de ce monde. Elle a fait ressortir la lumière, le rire du ciel, comme elle l’appelait, en grattant la peinture elle a obtenu des effets incroyables.

Un charisme indéniable

Un charisme indéniable

Soulages lui conseillera de peindre à grande échelle. « On ne sait pas qui a influencé l’autre », corrige immédiatement Yann. « A partir du moment où elle a commencé à peindre beaucoup, tous les espaces où elle peignait habituellement sont devenus trop petits. » L’espace a galvanisé la peintre, raconte son petit-fils.

Il plonge dans des souvenirs d’enfance : « On passait des étés dans sa maison en Bretagne, sans eau, sans électricité. Je me souviens de ces énormes rouleaux de papier dans la chambre et de tous les outils qu’elle utilisait : peignes, morceaux de mikado, essuie-tout. « Elle n’arrêtait pas de dire que les essuie-glaces Rolls Royce étaient les meilleurs », s’amuse Matthieu.

Yahne Le Toumelin a également eu l’occasion de peindre dans les ateliers de peintres populaires. « Elle était aimée des grands esprits de l’époque », raconte Matthieu. Dans son répertoire : Zao Wou-ki, Leonora Carrington, Jean Cocteau, Henri Cartier-Bresson…

Guillaume résume : « C’est une femme incroyable qui a eu une vie incroyable ! Elle a touché le cœur des gens, tous mes amis se souviennent du jour où ils l’ont rencontrée. Un personnage comme ça, on ne fait plus ça ! »

Tout le monde loue également sa réponse et son sens de l’humour. « Quand on lui a dit qu’elle était brillante, elle a dit que c’était parce que j’avais un bon chef de service », plaisante Matthieu. « Oui, c’est vrai, grand-mère est très drôle », s’exclame Esther, son arrière-petite-fille.

En plus de sa peinture, Yahne Le Toumelin a toujours été passionnée par l’art. Jusqu’à ce qu’il devienne un critique anonyme du Nouvel Obs. Alors mariée au journaliste Jean-François Revel, elle devient chaque semaine « Le Piéton de Paris ».

« Elle était la critique d’art la plus redoutée de Paris, elle a distingué de nombreux artistes et en a défendu d’autres. J’ai été surpris quand j’ai découvert ça », avoue Yann.

Guillaume admire aussi. « Je suis récemment tombé sur ces objets et j’ai immédiatement reconnu le culot de ma grand-mère ! On s’est dit qu’on ne pouvait pas manquer ça pour l’exposition, c’est l’occasion de présenter le personnage. »

Le combat d’une famille

Le combat d’une famille

Les préparatifs de l’exposition à Biarritz sont l’occasion pour la famille de se replonger dans les piles de tableaux de Yahne Le Toumelin. « Nous avons tout révélé et la plupart m’étaient inconnus. J’étais fasciné par la quarantaine », raconte Guillaume.

Depuis quelques années, elle fait la promotion du travail de sa grand-mère sur les réseaux sociaux. « Après l’exposition que nous avons organisée à Bordeaux en 2016, j’ai pris conscience de son aura. Un ami m’a dit « il n’y a pas moyen que le travail de ta grand-mère ne soit pas plus célèbre que ça ». Lui et sa fiancée m’ont beaucoup aidé. Ni l’un ni l’autre n’avaient jamais rencontré leur grand-mère. Sa peinture a un pouvoir émotionnel très fort. »

Il y a quelques mois, de jeunes lycéens étaient dévastés lorsqu’ils participaient à la conception d’une exposition dans leur lycée d’Hasparren (64). « Le réalisateur Bertrand Gaufryau m’a assuré qu’on défendrait Yahné, je m’en occupe », sourit Yann Reneleau. C’est ainsi que la mairie de Biarritz découvre cet artiste.

Alors qu’espèrent les premiers adeptes de Yahne Le Toumelin ? « On sait que c’est une grande artiste, qu’elle a sa place dans l’histoire de l’art. Mais pas aujourd’hui. Il y a des gens qui sont incroyablement amoureux de sa peinture. Il serait dommage de laisser les photos au grenier. Nous n’espérons rien de cette exposition, mais nous espérons tout. La vie de cette femme a été très surprenante, nous pensons avoir une chance et peut-être qu’une étincelle viendra… Nous contribuons tous à la faire réussir ! »

Yann conclut : « J’espère une rééducation, il doit, comme Van Gogh, remonter à la surface. Sans sa sœur, il aurait vécu cela aussi. C’est une belle aventure ! »

L’expo « Le Piéton de Paris, Mère de l’Abstraction »

L’expo « Le Piéton de Paris, Mère de l’Abstraction »

Une soixantaine de toiles seront exposées. Les premiers portraits datent de 1940, dont un autoportrait et aussi des coupures de presse de « Piéton de Paris », une critique d’art rédigée anonymement par le peintre. L’exposition mettra principalement en lumière des œuvres qui représentent l’abstraction lyrique, le courant dans lequel s’est révélée Yahne Le Toumelin. Des images immenses à découvrir avec leurs « fenêtres de lumière ». crypte de St. Eugénie; place Sainte-Eugénie à Biarritz. L’exposition est ouverte tous les jours, sauf le mardi, du 10 septembre au 16 octobre 2022, de 14h30 à 19h. Entrée libre.

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Yahne Le Toumelin en six dates

27 juillet 1923 : Née à Paris, puis passe son enfance au Croisic, Bretagne 1940 : Admise à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, préfère intégrer l’Académie de la Grande Chaumière Inde, se convertit au bouddhisme et prononce les vœux de une nonne. Elle s’installe à Darjeeling et arrête de peindre jusqu’en 1975. 1985 : S’installe en Dordogne et part en retraite spirituelle pendant 3 ans, 3 mois et 3 jours 1989 : Décors de peinture pour « Hommage à la Révolution » de Maurice Béjart au Grand Palais. 2016 : parution du livre « Lumière, rires du ciel » et exposition à Bordeaux Cour Mably.

Quel est l’objet de la philosophie ?

Le but de la philosophie est désormais fixé : c’est l’étude des états de conscience et de leurs conditions.

Quel est le but et le but de la philosophie ? Le but de la philosophie est de rechercher la connaissance, et en ce sens, dans l’antiquité grecque, le philosophe était confondu avec le savant. A cette époque, il était un scientifique sur tout parce qu’il avait une science générale, c’est-à-dire une connaissance encyclopédique.

Quelle est l’origine est l’objet de la philosophie ?

La philosophie a ses origines dans cette période. Les premiers penseurs, appelés présocratiques, étaient essentiellement des scientifiques. Leur esprit critique et leur remise en question de la science sont à l’origine de ce que nous définissons aujourd’hui comme la philosophie.

Quelle est l’origine de la philosophie selon Aristote ?

Chez Aristote, la philosophie, originellement « amour de la sagesse », est comprise dans un sens plus large comme la recherche de la connaissance par soi-même, le questionnement du monde et la science des sciences.

Quels sont les origines de la philosophie ?

La philosophie n’est pas née à proprement parler en Grèce, mais dans les colonies grecques d’Asie Mineure. Une série de physiciens, souvent appelés Ioniens en raison de leur origine, ont commencé à spéculer à Milet dès le début du VIe siècle av.

Quel est le but de la philosophie ?

Le but de la philosophie est la clarification logique de la pensée. La philosophie n’est pas une théorie, mais une activité. Le travail philosophique consiste essentiellement en des explications.

Quel est le but de la philosophie dans l’existence humaine ?

Selon le christianisme, Jean-Paul II. dans cette encyclique, il avertit que le but de la philosophie doit être dirigé « vers la contemplation de la vérité et la recherche du but ultime et du sens de la vie ».

Quel est le rôle de la philosophie ?

« Le rôle de la philosophie est de guider axiologiquement l’action. – Irène Pereira. Quel rôle les philosophes peuvent-ils jouer pour nous aider à surmonter la crise que traverse actuellement notre société ? Quel rôle jouent l’éducation et la culture pour relever ces défis ?

Qui est le fils de Jean-françois Revel ?

Qui est Claude Sarraute pour Matthieu Ricardo ? Pour l’anecdote, Jean-François Revel (Ricard, de son vrai nom) est le père du bouddhiste Matthieu Ricard. Claude Sarraute est la belle-mère du célèbre moine tibétain, interprète du Dalaï Lama.

Pourquoi Matthieu Ricard ne s’appelle pas Revel ?

Bien sûr, c’est plus compliqué. J’avais mes habitudes avec mes amis au restaurant Chez Revel, rue de Montpensier. J’ai longtemps été « Ricard dit Revel »… Puis j’ai légalement changé de nom de famille.

Qui est le père d’Éric Revel ?

Jean-François Revel sur Wikipédia.

Qui est Matthieu Ricard par rapport à Claude Sarraute ?

Matthieu Ricard est né en 1946 à Aix-les-Bains. Sa mère est la peintre française Yahne Le Tourmelin et son père est le philosophe et universitaire Jean-François Revel (né Ricard). Il grandit dans un milieu intellectuel et artistique, où il collabore avec sa belle-mère, Claude Sarraute.

Qui est le père d’Éric Revel ?

Jean-François Revel sur Wikipédia.

Pourquoi Nicolas Revel est né Ricard ?

Du côté paternel, il a un demi-frère Matthieu Ricard (1946) et une demi-soeur Ève Ricard (1948); leur mère est Yahne Le Toumelin. Du côté de sa mère, il a deux demi-frères, Laurent Tzar (1958) et Martin Tzar (1960) ; leur père est Christophe Tzara.

Est-ce que Claude Sarraute est toujours vivante ?

Elle est bien vivante, Claude Sarraute. A presque 90 ans, la grand-mère espiègle qui a assuré de merveilleuses heures de On a tout essayé sur France 2 retrouve ce soir son complice en Laurent Ruquier dans On ne ment pas. Il vient y faire la promotion d’un livre amusant sur son âge, Encore un moment (éd.

Claude Sarraute est-il toujours en vie ? Claude Sarraute a progressivement disparu de nos écrans en 2013 à cause de problèmes de santé… Cette femme talentueuse, peu connue des moins de 20 ans, soufflera sa 93e bougie le 24 juillet 2020. L’occasion de revenir sur la vie de ce brillant intellectuel.

Qui est Matthieu Ricard par rapport à Claude Sarraute ?

Matthieu Ricard est né en 1946 à Aix-les-Bains. Sa mère est la peintre française Yahne Le Tourmelin et son père est le philosophe et universitaire Jean-François Revel (né Ricard). Il grandit dans un milieu intellectuel et artistique, où il collabore avec sa belle-mère, Claude Sarraute.

Qui est Claude Sarraute Pour Matthieu Ricard ?

Claude Sarraute est également la belle-mère du physicien et moine bouddhiste Matthieu Ricard et de l’écrivain Eva Ricard, née du premier mariage de Revel.

Pourquoi Matthieu Ricard ne s’appelle pas Revel ?

Bien sûr, c’est plus compliqué. J’avais mes habitudes avec mes amis au restaurant Chez Revel, rue de Montpensier. J’ai longtemps été « Ricard dit Revel »… Puis j’ai légalement changé de nom de famille.

Quels sont les dangers de la philosophie ?

C’est ainsi que naissent l’autoritarisme et ses conséquences… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et l’unique) serait qu’elle conduise son adepte aux certitudes de ses vérités acquises et ne recherche plus constamment des vérités qui continueront à construire sa « chance » ici-bas.

Pourquoi la philosophie est-elle dangereuse ? La philosophie apparaît donc dangereuse, elle signifie une menace, dans la mesure où elle ébranle les certitudes du bon sens, des opinions politiques ou morales ordinaires. Quel est son réel danger ? Éloigner, séparer, éloigner l’individu du tout social. Elle semble critique et dédaigneuse.

Quelles sont les limites de la philosophie ?

L’idéal éthique de la modernité marque en réalité les limites mêmes de la philosophie : il est nécessairement général et abstrait – législation non discriminatoire pour tous et en toutes situations – rationnel et délibéré – il pense la vie au-delà de ses occasions réelles et particulières dans les expressions. Plus précisément…

Quelles sont les limites du mythe et de la philosophie ?

Pour Platon, le mythe est donc un discours narratif, et le discours philosophique est un discours argumentatif. Ce qui oppose ces deux types de discours, c’est donc l’organisation de leur développement.

Quelles sont les limites de la conscience en philosophie ?

La conscience serait limitée à seulement un sous-ensemble des informations qui seraient attendues, observées. Au mieux, les informations inattendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.

Quelle est inutilité de la philosophie ?

Il est inutile car il n’offre aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors de lui-même. Cela ne donne pas de sens particulier, c’est une certaine direction de pensée. La philosophie n’est donc pas tout. Elle ne nous permet pas de vivre, encore moins de survivre.

Pourquoi la philosophie est inutile citation ?

Face au mal, toute philosophie est inutile, et plus encore : défaite.

Quel philosophe dit que la philosophie est inutile ?

La philosophie rend la science inutile * philosophie : La philosophie, selon Pythagore, à qui ce mot se réfère, n’est pas la sophia elle-même, science et sagesse à la fois, elle n’est que désir, recherche, amour (philo) pour cette sophia.

Quel est le problème de la philosophie ?

Le problème de la philosophie semble se distinguer par le caractère aporétique ou pléthorique de ses solutions : soit il n’y en a pas, soit il y en a trop. L’embarras du choix en termes de solutions, ce serait tout aussi grave !

Comment trouver une problématique en philosophie ?

Mais voici quelques idées pour y arriver :

  • comparer différentes significations d’un même concept.
  • rapprocher les expressions de l’objet, sens par sens.
  • rechercher des liens logiques entre les concepts.
  • rechercher les différences/points communs entre les concepts.

Pourquoi la philosophie pose problème ?

Les problèmes de définition de la philosophie sont aussi de nature épistémologique, car il est difficile de délimiter strictement les méthodes, les thèmes et les objets de la philosophie. Historiquement, elle a en effet pu s’inspirer d’autres disciplines (les mathématiques, voire les sciences positives).

Quel est l’attitude du philosophe ?

En quoi consiste cette relation ? Dans le langage courant, on appelle philosophe cette personne qui, de manière habituelle, s’avère capable de prendre du recul par rapport aux faits et aux événements, de garder son calme et son sang-froid en toutes circonstances.

Quelle est l’attitude du philosophe ? Une posture philosophique est une manière d’être qui peut être considérée comme une condition pour philosopher. Il y a certaines positions plus ou moins générales : nous n’irons pas jusqu’à prétendre qu’elles sont universelles.

Quel est l’objectif d’un philosophe ?

C’est une recherche de vérité, guidée par un questionnement sur le monde, le savoir et l’existence humaine. Elle existe depuis l’Antiquité en Occident et en Orient à travers la figure du philosophe, non seulement comme activité intellectuelle, mais aussi comme mode de vie.

Quel est le rôle d’un philosophe aujourd’hui ?

8 Le travail typique d’un philosophe correspond aujourd’hui à celui d’un expert-consultant qui possède des connaissances spécialisées sur certains sujets et est employé par des décideurs pour des missions nécessitant une expertise très technique.

Quel est le rôle d’un philosophe dans la société ?

Le but principal de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique qui alimente les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.

Quelles sont les caractéristiques d’un philosophe ?

a) Une personne qui cherche les raisons des choses et surtout leurs raisons ultimes, une personne qui réfléchit au sens de la vie humaine ; surtout un penseur qui construit une théorie philosophique originale.

C’est quoi un bon philosophe ?

C’est quelqu’un qui pratique la philosophie, c’est-à-dire qui utilise la raison pour essayer de penser le monde et sa vie afin de se rapprocher de la sagesse ou du bonheur.

Quels sont les caractéristiques d’un philosophe ?

Dans le langage courant, on appelle philosophe cette personne qui, de manière habituelle, s’avère capable de prendre du recul par rapport aux faits et aux événements, de garder son calme et son sang-froid en toutes circonstances.

Quel est le rôle d’un philosophe aujourd’hui ?

8 Le travail typique d’un philosophe correspond aujourd’hui à celui d’un expert-consultant qui possède des connaissances spécialisées sur certains sujets et est employé par des décideurs pour des missions nécessitant une expertise très technique.

Quel est le rôle de la philosophie aujourd’hui ?

Comme nous le montrerons, la philosophie fournit un cadre dans lequel l’homme peut comprendre le monde et agir dans sa vie. Donnez-lui les outils pour découvrir la vérité et utilisez son esprit pour améliorer sa vie.

Quelle est la place de la philosophie dans le monde d’aujourd’hui ?

Aujourd’hui, où la science forme tout notre savoir et la technologie toute notre puissance, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive. A partir des connaissances scientifiques, la visée philosophique se révèle comme une réflexion critique sur les fondements de ces connaissances.