Lors du comité de pilotage extraordinaire du plan national de lutte contre les sargasses, présidé par le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François CARENCO, le 1er août 2022, il a été décidé de créer un opérateur unique à partir de l’automne 2022 qui serait géré par territoire pour concentrer les moyens de réponse au phénomène des Sargasses et permettre une plus grande agilité dans l’allocation des ressources publiques. La création d’un « Service Public Anti-Sargasses » a donc été actée.

Les deux collectivités territoriales – Région de Guadeloupe et Collectivité Territoriale de Martinique – ont opté pour la formule d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP), chacun dans le périmètre géographique de son territoire et qui s’appuiera, pour sa partie opérationnelle, sur une coopération syndicale structurée ou dans les groupes communautaires touchés.

Les GIP sont constitués entre l’Etat et les collectivités territoriales de Guadeloupe et de Martinique, auxquels s’ajoutent des partenaires privés comme une CCI ou des établissements publics comme l’Université des Antilles.

Vos missions seront principalement :

Les actions mises en œuvre par les GIP seront soutenues par des crédits du Plan National de Lutte contre les Sargasses 2022-2025. La loi de finances pour 2023 prévoit une dotation commune de 5 millions d’euros par an sur la période, qui financera les actions décidées par les membres des deux GIP.

Ce financement sera complété par des fonds d’intervention européens dont les collectivités locales sont des « entités gestionnaires », par des crédits ADEME pour la recherche et le développement et toutes autres contreparties qui pourraient se présenter.

En Guadeloupe, le GIP dénommé « SARGIP » sera composé de l’Etat, de la région, du département et du CCR de Guadeloupe. De plus, ils s’orientent vers la création d’un syndicat mixte ouvert qui regroupera les communautés impactées par le phénomène qui en sera le bras opérationnel.

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En Martinique, le GIP dénommé « Service Public Anti-Sargasses de la Martinique » sera composé de l’Etat, de la collectivité territoriale de la Martinique et des trois EPCI dont les communes membres sont concernées par le phénomène.