Une Française de 22 ans a déboursé 18 000 euros pour aller étudier l’anglais à Honolulu, la capitale de l’État américain d’Hawaï. Mais sur place, son séjour a viré au cauchemar et elle a failli se retrouver à la rue.
Du paradis à l’enfer, il n’y a parfois qu’un pas. C’est Léa Catay, une étudiante de 22 ans originaire de Montauban qui l’a découvert. Ce dernier a en effet déboursé 18 000 euros pour aller apprendre l’anglais dans un prestigieux programme situé à Honolulu, selon le journal La Dépêche du Midi. Mais là, les choses ont vite tourné au vinaigre.
Lorsque Léa choisit Education First (EF) pour son séjour linguistique, c’est principalement en raison de l’excellente réputation de cet organisme de séjour linguistique. Déterminée à renforcer son anglais, cette jeune de 22 ans veut le meilleur et est prête à y mettre l’argent nécessaire. Au total, elle paie donc 18 000 euros pour neuf mois sur place chez une famille qui habite à moins de 40 minutes de son école, en demi-pension la semaine et en pension complète le week-end. Un plan coûteux mais prometteur. Sauf qu’ici et là, ce n’est pas vrai.
Des conditions de vie scandaleuses
La première déception survient lorsque Léa arrive dans sa famille. Elle découvre une maison insalubre où elle doit partager son lit, avant de finalement se poser un matelas par terre. Elle partage également sa salle de bain infestée de cafards avec quatre locataires et ne reçoit que du pain et des nouilles instantanées comme repas. Le jeune homme de 22 ans se plaint à SE mais on lui dit que c’est un problème culturel. Finalement, l’élève découvre que son école est à 2h30 de transport aux heures de pointe.
A force d’insister, Léa parvient à rejoindre une autre famille où les conditions de vie sont un peu meilleures, même si elle doit encore payer ses repas. Seul hic, ses nouveaux hôtes lui annoncent qu’ils ne pourront le garder que jusqu’à fin décembre. Enfin, on lui propose une place dans une résidence universitaire dont il ne confirme jamais l’inscription. Ce n’est pas parce que son hôte lui fait gagner une journée supplémentaire qu’elle ne se retrouve pas à la rue. Avec le soutien de sa famille, qui a bombardé EF de lettres recommandées, d’e-mails et d’appels téléphoniques, l’étudiante a engagé un avocat pour défendre ses droits. Elle pourrait même être rejointe par certains de ses camarades qui ont vécu les mêmes situations, et l’un d’eux a même été agressé sexuellement par son hôte.
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