La mer est l’un des grands trésors du monde et de la France.
Du fait de ses territoires d’outre-mer, la France possède le deuxième plus grand espace maritime au monde, derrière celui des États-Unis. Cela représente une grande opportunité pour l’économie de notre pays. Plus de 90 % du fret mondial est transporté par voie maritime et il n’y a pas de grande nation maritime sans une marine marchande forte. La France a ainsi construit une histoire maritime complexe et s’est forgée un savoir-faire exceptionnel dans ce domaine.
Lors des assises de la mer à Nice en septembre 2021, le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé « à aller vite » « pour restaurer la grande puissance maritime de la France » et à accélérer la transformation de la flotte marchande. . Mais cette activité est aujourd’hui contrainte par le manque de cadres qualifiés. Dans son allocution, Emmanuel Macron a annoncé l’intention du gouvernement de doubler le nombre de diplômés de l’École nationale supérieure maritime (ENSM) d’ici 2027 pour s’adapter aux besoins et aux obligations des armateurs. En effet, sans officiers de la marine marchande, c’est toute notre économie qui est en danger, ainsi que notre mode de vie.
Peu de bacheliers connaissent ce secteur dont on parle très peu… Et pourtant, les marins offrent des métiers passionnants et inspirants aux jeunes amoureux de la mer !
Pourquoi ne pas devenir capitaine, chef mécanicien ou expert en génie maritime et voyager autour du monde à cause de la marine marchande du futur, qui embrasse les changements environnementaux et l’énergie ? En étant senior, non seulement vous obtenez le pays mais vous bénéficiez également de six mois de vacances dans l’année.
La diversité des formations à l’ENSM forme des encadrants indépendants et matures, capables de s’adapter à toutes les situations : des compétences très recherchées. Dès lors, après quelques années en mer, certains choisissent de rejoindre d’autres compagnies « classiques » en puissance, par exemple. D’autres endossent le rôle d’entrepreneur, comme Nils Joyeux, diplômé de l’ENSM, qui a été accompagné par l’école dans la création des premiers cargos à moteur. Sa société, Zéphyr et Borée, transportera le lanceur spatial Ariane 6 en Guyane française sur son navire Canopée.
Parmi les étudiants qui ont été des pionniers dans le monde de la mer, figure Simon Bernard, co-fondateur de Plastic Odyssey, ingénieur senior chargé de résoudre la pollution plastique des océans, en développant de nouvelles technologies. Son navire-laboratoire[1] s’est lancé dans un voyage de trois ans autour du monde le long des côtes les plus polluées du monde.
Victorien Erussard, également diplômé de l’ENSM et ancien officier de la marine marchande, est à l’origine d’Energy Observer, un navire autonome à hydrogène zéro émission, qui cherche des solutions concrètes pour accélérer le changement environnemental. Enfin, la société Ponant fondée en 1988 à Nantes par Jean-Emmanuel Sauvée et douze autres officiers de la marine marchande est un leader mondial du voyage de luxe.
Ce sont des inconnus, Yann, Fabien, Marie, Lionel, Pierre, Etienne, François, Ronan… qui naviguent aujourd’hui s’ils naviguent dans des compagnies françaises, sous pavillon français, qui font la fierté de l’ENSM, tous marins. Stratégique dans la construction d’une nation maritime.