S’installer dans une ville de taille moyenne serait la clé pour augmenter son pouvoir d’achat. C’est ce qui ressort d’une étude du Parisien, qui a passé au crible les données de 96 préfectures urbaines de France métropolitaine.
Niveau de revenus, frais de transport, alimentation, loisirs… En fonction de ces paramètres, Le Parisien a dévoilé son classement des villes les moins chères de France. Et ce sont Niort (Deux-Sèvres), Châteauroux (Indre) et Laval (Mayenne) qui montent sur le podium, suivis de Nevers et Belfort. Tandis que les métropoles de Lyon (Rhône), Paris (Ile-de-France), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Montpellier (Hérault) occupent respectivement les 58e, 77e, 84e et 90e places du classement. Quant à Nice (Alpes-Maritimes), elle est la dernière des métropoles, au 93e rang.
Le triomphe des villes moyennes…
Sachant que la première grande ville à apparaître est Nantes (Loire-Atlantique), qui occupe la 20ème place, on voit donc que la liste fait une large place aux villes moyennes. Leur succès s’explique notamment par le prix de leurs transports en commun. A Niort, Châteauroux, Bourg-en-Bresse et Gap, par exemple, ils sont gratuits. Soit « un vrai gain de pouvoir d’achat » pour les Français, explique au Parisien Jérôme Baloge, le maire de Niort. Surtout à une époque où les factures augmentent en raison de l’inflation.
En matière de transports en commun, même les grandes villes peuvent difficilement rivaliser, car « les infrastructures sont plus lourdes et plus chères », promet Le Parisien. Malgré le fait que les salaires horaires nets sont souvent supérieurs à la moyenne dans ces métropoles, la vie y est plus chère pour leurs habitants.
… compétitives pour les courses, l’immobilier et le carburant
Mais si cela semble justifié pour les transports en commun, cela l’est moins pour d’autres dépenses, comme les places de cinéma, les assurances, les mutuelles ou les déchets, « même si ce sont a priori les mêmes services ailleurs », observe Grégory Caret, patron de la Observatoire de Konsum à l’UFC-Que Choisir.
D’autre part, outre les transports, les villes moyennes coûtent également moins cher pour faire leurs courses. Notamment dans le grand ouest, qui bénéficie de supermarchés moins chers qu’ailleurs. D’autant qu’il suffit de « prendre la voiture pour changer de magasin » pour faire baisser le prix du panier de courses, selon Grégory Caret.
Enfin, les villes moyennes, hors littoral, ont un net avantage en termes de prix de l’immobilier et de carburant. Une exception, cependant, concerne la partie sud du pays, dont les prix des logements sont chers en raison de l’attractivité historique de cette région. Alors prêt à bouger ? Notre simulateur de prêt immobilier vous aide à mieux vous projeter dans votre achat immobilier.