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La sous-variante BQ.1.1., de la famille Omicron, se répand actuellement en France et pourrait même devenir majoritaire dans le pays. La Dépêche du Midi rassemble les informations connues à ce jour sur cette nouvelle variante.

Quelle propagation pour le variant BQ.1.1. ?

Le scénario va-t-il se répéter en France ? Depuis le début de la crise épidémiologique liée au Covid-19, chaque fois qu’une nouvelle variante de la famille Omicron s’est implantée dans le pays, les infections ont recommencé à augmenter. Ce fut le cas, entre autres, de BA.2 en mars 2022 et de la souche BA.5 en juillet dernier. Désormais, c’est la variante BQ.1.1 qui se répand « significativement » en France et fait craindre une reprise épidémiologique à l’automne. Reproduction, symptômes… La Dépêche du Midi analyse cette nouvelle souche.

Alors que la France faisait face à sa 8e vague épidémique, les contaminations reculent depuis plusieurs jours dans le pays : on enregistre désormais en moyenne un peu plus de 38 000 nouveaux cas de contamination par jour en France (soit une baisse de 28 % en une semaine). Attention toutefois à ces chiffres : les laboratoires d’analyses français ont cessé de publier les résultats des tests de dépistage contre le Covid-19 sur la plateforme nationale SI-DEP depuis quelques jours. Il est difficile pour les autorités sanitaires de suivre l’évolution de la crise épidémiologique… et donc la propagation du variant BQ.1.1.

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Que sait-on de ce nouveau variant ? 

Que savons-nous exactement de cette prière ? L’Organisation mondiale de la santé déclare que BQ.1.1. jusqu’à présent, il a été découvert dans 65 pays du monde. Selon le dernier état des lieux publié par Santé Publique France, BQ1.1. représentaient près de 21% des contaminations en France durant la semaine du 10 octobre. Mais l’extension de BQ.1.1. en France c’est peut-être plus important que ça. Les projections de la base de données médicale GISAID montraient ce jeudi, via la plateforme « Cov-spectre », que 55,8% des contaminations détectées en France correspondent désormais à cette nouvelle variante, signe qu’elle pourrait bientôt devenir majoritaire dans le pays.

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Pour le biologiste médical français Claude-Alexandre Gustave, il est encore trop tôt pour mesurer les effets de cette nouvelle espèce sur la situation sanitaire. De plus, étant donné que la France est en pleine période de vacances scolaires, on peut s’attendre à un impact de BQ.1.1. sur la situation épidémique en novembre prochain.

Comme prévu, BQ.1.1. pourrait représenter une plus grande résistance immunitaire que ses prédécesseurs, c’est-à-dire qu’il pourrait plus facilement résister à l’immunité acquise par la vaccination contre le Covid-19 et la contamination virale. « Il est probable que ces mutations supplémentaires aient conféré un avantage d’évasion immunitaire par rapport aux autres sous-lignées Omicron en circulation, et donc un risque plus élevé de réinfection est une possibilité qui justifie une enquête plus approfondie », ont déclaré les organisations. L’Organisation mondiale de la santé l’a annoncé dans un communiqué de presse conjoint le jeudi 27 octobre.

Quels symptômes provoque ce nouveau variant ?

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Cette nouvelle variante aurait également de plus grandes capacités de propagation : « Bien qu’il n’y ait pas de données sur la gravité ou l’évasion immunitaire issues d’études humaines, BQ.1.1 montre un avantage de croissance significatif par rapport aux autres sous-lignées Omicron en circulation dans de nombreux contextes, notamment en Europe et aux États-Unis. Etats-Unis d’Amérique, et nécessite donc une surveillance attentive », poursuit l’Organisation mondiale de la santé, qui indique également qu’aucune donnée épidémiologique ne laisse présager à l’heure actuelle une quelconque augmentation de la gravité de la maladie.