Avec plus de 300 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque jour et certainement beaucoup plus dans la réalité, le virus est omniprésent. Les cas avec forte suspicion de contamination par le variant Omicron représentent désormais près de 9 cas sur 10, selon Santé publique France. Mais que savons-nous jusqu’à présent des symptômes spécifiques de cette variante ?
Bien que la variante OmicronOmicron ne soit apparue que récemment, nous commençons à disposer de données fiables sur ses caractéristiques. Dans son point épidémiologique hebdomadaire du 7 janvier 2022, Santé Publique France a analysé 338 cas confirmés d’infection par le variant Omicron du SARS-CoV-2SARS-CoV-2. Première information intéressante, 89% des cas étaient symptomatiques. Cependant, cette proportion est probablement exagérée : les personnes asymptomatiques sont testées beaucoup moins fréquemment que les personnes symptomatiques. Selon une étude publiée le 14 décembre 2021 portant sur plus de 29 millions de personnes, parmi les cas confirmés du coronavirus environ 40% seraient des personnes asymptomatiques, toutes variantes confondues. Deuxième information importante : la grande majorité des cas présentaient des symptômes légers. Seuls 2% des patients ont nécessité une hospitalisation et aucun patient n’a nécessité de soins intensifs. Ces données confirment les tendances des dernières semaines. Bien que très contagieuse, la variante Omicron produit des cas moins graves et nécessite moins d’hospitalisation.
Toux, fièvre, fatigue
Dans le groupe de patients examinés, 60 % présentaient une fatigue intense (asthénie-asthénie), 54,6 % une toux et 48,9 % une fièvre fébrile. D’autres symptômes ont également été décrits, mais moins fréquemment (du plus courant au moins fréquent) : maux de tête, douleurs musculaires, mal de gorge, nez qui coule, essoufflement. En revanche, la perte du goût et/ou de l’odorat n’était présente que chez 9 % des patients.
Une étude norvégienne datée du 16 décembre 2021 a montré que les symptômes les plus fréquents étaient la toux (83%), la congestion nasale (78%) et la fatigue (74%) dans un groupe de 89 patients positifs à la variante Omicron.
Omicron ne descend pas dans les poumons
Des données récentes suggèrent que la variante Omicron a du mal à contaminer les poumons. Les hamsters infectés par Omicron avaient des concentrations de virus dans les poumons 10 fois plus faibles que les autres variantes. In vitro, les chercheurs ont observé qu’Omicron avait des difficultés à pénétrer les cellules pulmonaires. La variante aurait tendance à stagner dans les voies respiratoires supérieures, au niveau du nez et de la gorge. D’où la moindre sévérité des symptômes.
Enfin, les symptômes de la variante Omicron du coronavirus ne sont pas spécifiques. L’infection peut passer inaperçue ou être confondue avec un rhume ou une grippe. Vous ne pouvez savoir si vous êtes infecté par le virus corona qu’en passant un test.