Odos Lumière publique de fin de soirée dans le village

C’est un chiffre qui pourrait faire méditer pour la première fois : en 2016, selon l’Association nationale pour la protection du ciel nocturne et de l’environnement (ANPCEN), 83 % de la population mondiale ne connaîtrait plus de nuit noire.

Pour beaucoup, la peur de l’obscurité est révolue, en revanche perturbée par les oiseaux, les oiseaux nocturnes et les chauves-souris, premières victimes de l’illumination constante de nos villes et de notre pays.

Ce n’est sans doute pas le premier argument qui a poussé les élus du conseil municipal, alors dernier conseil municipal à constater une extinction de l’éclairage public, une décision valable depuis le 1er juillet.

Mais néanmoins, il s’inscrira dans cette volonté de participer à la transition énergétique (et écologique), chère à la majorité comme à tous les élus d’Odosse, si l’on juge l’unanimité de la décision (même si la nuit coupe relève du pouvoir de police du maire, le conseil municipal est appelé à décider des périodes d’extinction). Le cycle de vie de cette faune nocturne, basé sur l’alternance des jours et des nuits, pourrait donc tenter de revenir à la normale.

Parallèlement, la commune pourra réaliser des économies substantielles :

« Chaque année, la commune consacre une grande partie de son budget communal à l’éclairage public. En réduisant l’éclairage public la nuit, 40% de l’électricité consommée peut être économisée et préserver notre environnement et lutter contre la pollution lumineuse » clame-t-on parmi les élus d’Odoss.

En mairie, nous évoquions une économie annuelle d’environ 30 000 €. Ce n’est pas rien, sachant qu’en éteignant les lampadaires odossiens sur la plage de minuit à 18h, cela n’aurait aucun impact sur les accidents de la ville. Au contraire, l’expérience montre que les usagers de la route sont alors plus prudents.

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Reste le problème technique : « Le poste de nuit nécessite l’installation d’appareils de type horloge sur les armoires avec l’intervention payante du SDE (Syndicat Départemental de l’Electricité).

Cette démarche s’accompagne d’une importante communication et réfection de la signalisation horizontale et verticale pour assurer la sécurité des usagers de la route.