Ils ont toujours rêvé de monter sur le pont d’un tel navire. Le rêve est enfin à leur portée.En sirotant un cocktail sur le ponton, Katia Ruelens (48 ans) et son mari, Rudi Van de Goor (50 ans), un couple belge de Louvain, ne ratent pas une miette de la vue sur la Grandiosa , le dernier fleuron de MSC Croisières.

Au départ de Gênes, en Italie, ils embarquent pour un voyage d’une semaine au cœur de la Méditerranée, dans l’une des 2 421 cabines (équipées de Zoé, un assistant virtuel embarqué qui répond à plus de 850 questions) du paquebot de 331 mètres de long. , 43 mètres de large et 67 mètres de haut. Ils n’auraient pas pu rêver meilleure première croisière d’une semaine pour célébrer leur 20e anniversaire de mariage.

Sur ce navire européen moderne, Maria, Nicolas, Timon et bien d’autres découvrent un véritable village de vacances flottant. Loin des clichés, un voyage comme celui-ci offre aux passagers de nombreuses activités et excursions enrichissantes visitant certaines villes pour quelques jours, des options de restauration internationale, un prix. – des divertissements primés, des programmes immersifs pour les familles et les enfants, des spas balinais authentiques, une large sélection d’hébergements élégants et confortables et les dernières technologies. « Pendant que le bateau navigue de nuit, nous avons toute la journée pour profiter de toutes ces activités. Nous reviendrons », explique le couple belge, conquis par l’expérience.

Un autre monde foisonne à l’intérieur du navire, celui des marins : charpentiers, électriciens, femmes de chambre et autres ouvriers. Normalement, pas moins de 1 704 professionnels sont mobilisés, de jour comme de nuit, pour assurer le confort d’environ 6 334 passagers.

Tous les secrets et des chiffres à en perdre la tête

Qu’y a-t-il d’étonnant et d’inhabituel dans le MSC Grandiosa, dernier fleuron de la construction navale made in France et symbole de la nouvelle vague du tourisme de luxe ? Voici les secrets les mieux gardés recueillis dans le labyrinthe du navire.

Jour et nuit, on les voit : plusieurs dizaines d’âmes qui avancent, à pas rapides. Ceux qui sortent au milieu de la nuit ou au petit matin, en salopette sur le dos, le font par nécessité. Ils recherchent le moindre défaut, les yeux rivés partout. Parce que tout doit être parfait à tout moment, notamment sur les dix-huit ponts.Aucun doute n’est permis en naviguant dans le labyrinthe du navire : chaque détail a son importance, de la moquette aux peintures.

Dans une flotte de 18 navires, le MSC Grandiosa fait partie des sept navires de nouvelle génération, où l’accent a été mis sur le respect de l’environnement, comme pour écarter l’adage qui dit qu’ils sont des poubelles flottantes.

1.La Mozzarella réalisée sur place

Des cuisines ouvertes, un atelier de fabrication de mozzarella artisanale, oui, c’est fait sur place et vous pouvez même découvrir le procédé dans le restaurant principal de 3650m2.

La Grandiosa se compose de 13 restaurants différents, dont cinq principaux proposant une cuisine méditerranéenne et des plats internationaux, sur une carte qui change régulièrement.

« A pleine capacité, nous servons 15 000 repas par jour », explique Vinciane Jacquiez, directrice marketing et communication de MSCCruises Benelux.

2.Une piste d’athlétisme, une salle de sport

Une piste pour coureurs ou marcheurs leur permet d’effectuer des tours de 328 mètres (un kilomètre après trois tours).

En plus des cours de sport, une salle équipée des équipements les plus modernes permet de s’entraîner.

Sans oublier les 1 100 m2 dédiés au bien-être et les 160 soins proposés.

3.De vastes activités pour petits et grands

Piscines, toboggan, casino, salles de jeux pour enfants, etc.

Assurez-vous d’assister aux spectacles quotidiens, qui ne manqueront pas d’être enchanteurs.

A travers les bars, les touristes peuvent écouter jusqu’à 14 styles de musique avec pas moins de 26 musiciens.

Piscines, toboggan, casino, salles de jeux pour enfants, etc.

Assurez-vous d’assister aux spectacles quotidiens, qui ne manqueront pas d’être enchanteurs.

A travers les bars, les touristes peuvent écouter jusqu’à 14 styles de musique avec pas moins de 26 musiciens.

4.Des escaliers en cristal

Les escaliers Swarovski, tout en cristal, sont tout simplement incroyables. Les 96 marches étincelantes contenant 61 000 cristaux donnent à ce vaisseau un certain cachet. Ces cristaux sont même intégrés dans la conception du MSC Grandiosa à de nombreux endroits, du paquebot au papier peint du restaurant Yacht Club, en passant par le panneau actif lumineux du bar à champagne, doté d’un éclairage LED.

Ce produit contient environ 500 000 cristaux par mètre carré. Entreprise familiale par excellence, « c’est la fille des propriétaires MSC qui s’occupe de la décoration à bord » des paquebots.

5.Pour les VIP

Pour ceux qui n’apprécient pas les foules, les plus « chanceux » pourront choisir l’une des 95 suites exclusives du Yacht-Club, du nom de cet espace VIP installé à la proue (l’avant du navire), et équipé d’un nombre limité . espace avec bar et lounge, restaurant gastronomique, piscine et solarium avec 1225 m2 de places au soleil.

Avec en prime un majordome. Le top ?La vue exceptionnelle sur la mer. A noter pour cette prestation VIP une moyenne de 2000 euros par personne pour sept nuits en Méditerranée tout compris, contre 600 euros dans le reste du navire, même si tout dépend de la saison et l’offre, comme pour tout voyage. « Le prix d’une croisière n’est pas cher. Surtout si l’on considère tout ce qui y est inclus, comme des animations pour les enfants. Nous avons cinq clubs enfants (de 0 à 3 ans, déjà ; mais aussi jusqu’à 17 ans) disponibles. » , précise Vinciane Jacquiez.

6.Des célébrations de vœux à bord

Comme nous l’avons vu, les gens renouvellent régulièrement leurs vœux de mariage à bord, moyennant (évidemment) un supplément financier. Un officier de bord est en charge de la cérémonie.

7.Des bateaux moins polluants

« Nous avons fait d’importants changements technologiques pour réduire notre impact environnemental », souligne le directeur du marketing et des communications.

Même si les croisières de luxe restent de très mauvais élèves en matière de pollution – elles sont deux fois plus polluantes, en termes de C02, que les avions -, le MSC Grandiosa est aujourd’hui équipé des technologies les plus performantes, conçues pour répondre aux normes environnementales les plus strictes. produire à bord trois millions de litres d’eau puisée dans la mer. » Les eaux usées, après avoir été nettoyées, sont ensuite évacuées. La coque a été recouverte d’une peinture écologique spéciale empêchant la croissance des balanes, algues et autres organismes marins, permettant une meilleure résistance. Un logiciel permet de gérer et d’optimiser le trim, c’est-à-dire. la stabilité du navire, en temps réel. « Cette technologie aide les agents à réduire la consommation de carburant et à optimiser les performances. »

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Sans citer tous les systèmes en détail, citons la gestion et le traitement des déchets (avec tri et compactage à bord, fini le plastique à usage unique), ou encore les hélices de dernière génération (propulsion électrique) pour une moindre consommation de carburant, carburant qui réduit les émissions Les navires se connectent également à la plate-forme, pour pouvoir éteindre les moteurs.

A la fin de cette année 2022, « le premier navire au gaz naturel sortira des chantiers navals de Saint-Nazaire », en France, conclut Franck Van den Steen, le directeur de MSC Cruises Benelux.

Leur vie à bord d’un bateau de luxe

Les 1704 membres d’équipage, issus d’une vingtaine de nations différentes et représentant plusieurs dizaines de métiers, se relaient jour et nuit dans les entrailles du bateau pour assouvir les moindres désirs, sinon les caprices, de chacun.

Et parmi eux, il y a des animateurs, dont David Durhone, un mauricien de 22 ans. Il se trouve à l’intérieur de l’un des clubs de jeunes, un espace sur le thème de la musique pour les adolescents sur le MSC Grandiosa, et certaines pièces ont été développées avec LEGO® et Chicco® pour donner vie à la musique que nous rencontrons.

«Je voyage et j’économise de l’argent»

« C’est mon premier contrat, je suis ici depuis cinq mois, et je travaille jusqu’en août, voire début septembre. L’entreprise me contactera ensuite pour voir si je veux présenter une nouvelle candidature et renoncer au contrat, explique David Durhone. C’était mon rêve d’être à bord. Parce que je fais deux en un : je voyage, je travaille, j’économise et en plus j’acquiers de l’expérience.

Les jeunes partagent leur quotidien avec des adolescents de 15 à 17 ans, tous deux proposant des activités et des infrastructures dédiées, dont les derniers jeux vidéo. Les ados disposent également d’un espace qui fait office de cinéma, de salle de jeux vidéo et de discothèque. « Notre mission, en tant qu’animateurs, est de divertir les jeunes pour qu’ils s’amusent. Si vous mettez toute votre énergie dans votre travail, les jeunes vous la rendront. Ils nous disent qu’on va nous manquer.

David Durhone a l’intention de présenter une nouvelle demande et donc de remonter sur le navire. Pas pour le compte d’une autre entreprise, mais en restant au sein de MSC. La raison ? « Chez d’autres employeurs, certains n’ont jamais touché leur salaire. Ici, j’ai quelque chose de bien, alors pourquoi changer ? », conclut le jeune animateur.

Le sourire de ce croupier, d’origine marocaine et âgé de 28 ans, illumine le casino en cette belle soirée. Après cinq ans de travail au Maroc, « le rêve est devenu réalité » pour Meryam Drissi Nabih, qui a récemment rejoint l’équipe MSC Croisières. . S’il ne s’agit que de sa deuxième expérience professionnelle, la jeune femme, qui fait partie d’une équipe de 19 personnes au sein du casino, compte bien « devenir manager prochainement ». Avec 164 machines à sous, 12 tables et les dernières technologies de jeu, le casino du navire propose des jeux pour tous les goûts. « Il y a une différence entre les gens qui jouent au Maroc et ceux qui sont sur un bateau, dit-elle. Au Maroc, ils ne viennent que pour gagner, alors qu’ici les passagers viennent pour s’amuser. Même s’ils perdent, ils s’aiment et revenez plus tard. » Elle le reconnaît aussi : « Certaines personnes gagnent parfois beaucoup d’argent. » D’autres perdent autant. Jouer à des jeux virtuels comme le vidéo poker, ou les tables de roulette classiques, le blackjack… Oui, c’est excitant, mais attention à ne pas en devenir accro.

« Cela fait sept ans que je travaille pour la compagnie MSC. Autant dire que j’ai déjà participé à de nombreuses croisières ! », sourit Preetam Leckraj (27 ans), entre deux services, dans l’un des restaurants du paquebot.

Serveur spécial qui a d’abord travaillé dans des restaurants de l’île Maurice dont il est originaire, le jeune homme, dit-il, « a évolué, portant plusieurs casquettes durant toutes ces années à bord ».

« Je suis fier de travailler pour MSC, cela m’a donné plus d’expérience. Quant aux collègues, c’est comme une famille à qui on peut parler de tout. » Là-bas, Preetam envisage toujours de travailler sur un navire « pendant au moins trois ans, avant de retourner à Maurice pour y fonder une famille ».

Du bar, en passant par le room service, le restaurant ou encore le spa, Anya Paratui, la responsable de l’accueil, fonce vers l’avant, carte en main. Une minute à perdre. Son rôle ? Accueillir les passagers, mais aussi et surtout. les suivre durant leur séjour et répondre à leur moindre demande. Il est donc en contact direct avec tous les services et autres entreprises du navire pour assurer la satisfaction des demandes des clients.

A 32 ans, la jeune femme, vivant à Saint-Pétersbourg (en Russie), « aime ce travail ». Un métier qu’elle a exercé pendant des années. « Je suis d’abord allée à l’université, mais ma priorité était de travailler, de voyager », nous raconte-t-elle. Travailler sans escale, ou presque, sur un navire est « une expérience exceptionnelle », reconnaît-elle. « Vous rencontrez différentes nationalités, différentes cultures.

Environ 25 personnes, surnommées les « grooms » travaillent sous les ordres du trentenaire. « Nous sommes très soucieux de nos passagers, nous aidons les personnes handicapées. Nous recevons de nombreuses demandes, notamment pour organiser des fêtes surprises, une demande en mariage, ou même s’il y a un service religieux à bord. »

Si Anya Paratui veut avoir des enfants, elle se voit les élever dans une maison au bord de la mer. « Mais j’aime beaucoup ce métier. Psychologiquement, ce sera difficile d’abandonner cette carrière », conclut-elle.

Voici les interviews du personnel en vidéo :

«Il faut arrêter avec les clichés sur les croisières»

Trop cher? Si c’est ce que vous pensez à l’intérieur après avoir lu cet article, détrompez-vous ! Aujourd’hui, la croisière est une forme de voyage qui se classe presque sur la même liste de prix que les autres secteurs du tourisme. « Partir en croisière est une façon de voyager qui se démocratise », souligne le directeur du MSCBenelux, Frank Van den Steen. Parmi les autres clichés ? Non, les croisières ne sont pas réservées aux personnes âgées. Non, ces voyages ne sont pas ennuyeux à mourir. Il y a peu de vacances qui ont le potentiel de satisfaire toute la famille, des patriarches sédentaires aux tout-petits qui ne peuvent tout simplement pas rester immobiles.

La croisière est en effet un mode de déplacement unique qui permet de vivre une expérience d’évasion. Il permet diverses excursions, le navire mouillant tous les jours à quai, au cœur des villes visitées.

Devenues des villes flottantes sur l’eau, les paquebots regorgent d’activités pour séduire les passagers intergénérationnels en proposant des itinéraires de rêve…