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le 26.12.2022 à 13:34, Mis à jour le 26/12/2022 à 17:50

CRITIQUE – Dans sa biographie du peintre, qui sort en salles mercredi 28, Michele Placido évoque avec justesse les tensions à l’œuvre dans la Rome de la Contre-Réforme. Ils restent au cœur des toiles du maître du clair-obscur.

Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle, grâce au travail des historiens de l’art, que le nom de Caravage s’impose au public comme l’un des plus légendaires de la peinture. Alors que les œuvres peu à peu redécouvertes s’élèvent à l’égal de celles d’un Michel-Ange ou d’un Rembrandt, les détails d’une vie aussi sulfureuse qu’aventureuse, violente et tragiquement courte (39 ans), surtout connue des archives de plusieurs procès , a émergé. Ce n’était pas une petite partie de la fascination pour le peintre.

Résultat : aujourd’hui Caravage se décline en mille biographies plus ou moins gratuites, en documentaires ou en séries télévisées. Même s’il n’était que supposé, le visage du lombard Michelangelo Merisi, en 1571, figurait encore sur les timbres, sur les billets de banque, et pas seulement en Italie. Même le dessin animé y a déraillé (Milo Manara, deux tomes chez Glénat).

Le cinéma ne pouvait pas être surpassé. Qui, de Pasolini à Scorsese, a…

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