Nos 7 conseils pour bien démarrer la rentrée

Publié le 20 septembre 2022 à 12h19. Mis à jour le 20 septembre 2022 à 19h13

Renouer avec ses collègues, changer son alimentation, travailler en musique ou dans un environnement plus apaisant, il existe tant de façons de retrouver le chemin du travail sans perdre la santé.

Prévenir le stress

Prévenir le stress

C’est un grand classique de l’automne : fini les vacances, bonjour le stress. Comme le rappelle l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), l’organisme réagit au stress en trois phases : alarme, résistance, épuisement. Étant en place depuis longtemps, il finit par épuiser l’organisme avec des effets néfastes : douleurs musculaires et articulaires, maux de tête et de ventre, troubles du sommeil, anxiété, nervosité, hypertension… Il accélérerait également le vieillissement du système. , révèle une étude récente (PNAS, juin 2022). Ce dernier s’use naturellement avec l’âge, provoquant à terme des cancers et des maladies cardiovasculaires. Les chercheurs ont interrogé 5 744 adultes de plus de 50 ans sur leur expérience du stress (vie quotidienne, vie sociale, travail, discrimination, etc.) et analysé certains marqueurs présents dans leur sang. Une fois pris en compte divers facteurs tels que l’éducation, le tabagisme, l’alcool ou l’IMC, il apparaît que des scores de stress élevés correspondent à un profil immunitaire plus vieux que nature.

Stimuler son cerveau en musique

Confronter son cerveau à l’actualité est bénéfique. Mais la routine c’est bien aussi ! Ainsi, écouter ad libitum ses chansons et morceaux de musique préférés – les Beatles, Bruce Springsteen ou Mireille Mathieu – pourrait relever du gagatisme. Plutôt l’inverse. En activant certains neurones et notamment ceux associés au circuit de récompense (dopamine), cela stimulerait la mémoire et la bonne santé cérébrale, assurent des musicothérapeutes (Scientific Reports, juillet 2022).

Les réponses neuronales aux stimuli musicaux sont en effet plus sensibles au goût des individus et à leur familiarité avec les morceaux, estiment-ils, après étude approfondie. Ils ont demandé à des volontaires âgés de 54 à 89 ans de suivre un programme quotidien de huit semaines d’une heure d’écoute de musique choisie parmi deux listes de lecture de chansons familières et inconnues. Ils ont observé leur activité cérébrale et les ont interrogés avant et après chaque séance.

Manger des fraises !

Manger des fraises !

Manger des fraises pour nous protéger de la maladie d’Alzheimer ? C’est ce que recommandent les chercheurs du Rush University Medical Center de Chicago. Ils ont suivi 450 individus génétiquement non prédisposés à cette maladie à intervalles réguliers pendant deux décennies : alimentation, tests de mémoire épisodique, de travail et sémantique, capacité visuospatiale, vitesse de perception… et analyse post-mortem de leur cerveau.

Ils ont découvert qu’une consommation plus élevée de pélargonidine, un composé antioxydant très présent dans les fraises et les fruits rouges, est associée à une moindre présence dans le cerveau d’un marqueur (protéines tau) associé à une forme caractéristique de neurodégénérescence. maladie d’Alzheimer, juillet 2022). Prudents, les chercheurs notent toutefois que leur travail d’observation ne prouve pas de relation de cause à effet. Cependant, les fraises n’ont jamais fait de mal à personne, sauf aux personnes allergiques.

Apprendre une nouvelle langue

Apprendre une nouvelle langue

Parler plusieurs langues ralentit le vieillissement cérébral, selon une étude récente (Frontiers in Psychology, avril 2022). Les chercheurs ont testé leur hypothèse sur 63 adultes en bonne santé âgés de 63 ans et plus sans antécédents de troubles psychiatriques ou dégénératifs. Tous avaient une connaissance au moins partielle d’une langue seconde. Le bilinguisme a montré un effet facilitateur dans l’exécution d’une tâche bien référencée pour tester la réserve cognitive et le vieillissement cérébral.

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Plus la durée d’apprentissage de la langue seconde est longue et surtout plus le niveau de compétence linguistique est élevé, meilleurs sont les résultats. Les locuteurs bilingues qui s’exercent chaque jour à basculer entre deux langues exercent leur cerveau sans le savoir. Et il n’y a pas d’âge pour commencer.

Miser sur les murs végétalisés

Miser sur les murs végétalisés

Installer des murs verts à circulation d’air dans les bureaux serait non seulement bon pour la peau, mais aiderait également à lutter contre les maladies inflammatoires auto-immunes, selon une étude de l’Université d’Helsinki (« Scientific Reports », avril 2022). Selon le groupe de chercheurs, ces parois de végétaux contribuent à diversifier et équilibrer le microbiote cutané. Les murs d’essai, construits par le groupe finlandais Naava, étaient recouverts de plantes vertes classiques comme le philodendron, le dragonnier, les fougères…

En deux semaines, la peau des salariés « végétalisés » s’est déjà enrichie en lactobacilles – des bactéries connues pour prévenir les pathogènes et les infections cutanées – par rapport au groupe témoin, sans paroi végétale. Et une meilleure diversité des gammaprotéobactéries, supposées participer à la régulation immunitaire, a été observée par les scientifiques. Même artificielle, cette manière de maintenir le contact avec la nature semble donc utile.

Consommer plus de maquereau

C’est encore de saison jusqu’à la fin du mois, alors n’hésitez plus, foncez maquereau ! Scomber scombrus regorge en effet d’acides gras oméga-3 connus pour réduire la tension artérielle, limiter la formation de caillots sanguins et réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Et selon une étude récente, doubler ou tripler la dose communément admise nécessaire à l’organisme (1,1 à 1,6 g/jour) en l’augmentant à 3 g aurait un réel effet sur la tension artérielle, notamment celle des hypertendus, assure une étude analysant 70. essais cliniques depuis plus de trente ans (Journal of the American Heart Association, juin 2022).

Pour cela, vous devez manger environ 120 grammes de maquereau par jour, soit un petit filet. On peut s’ennuyer, mais ce n’est pas insurmontable : au four, grillé, à la moutarde ou au vin blanc, il y en a pour tous les goûts. Et, à moins de 10 euros le kilo au détail, ce n’est pas cher. Utile en ces temps de hausse des prix alimentaires.

Ne pas négliger le présentiel

Si les confinements liés au Covid-19 ont poussé à s’engager dans des relations plus virtuelles, la rencontre en face à face reste la meilleure valeur pour soutenir le moral et le bien-être général, souligne une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology. Il est basé sur la collecte de 88 000 interactions sociales très détaillées (questionnaires et enquêtes) d’étudiants de l’Université du Texas, Austin, entre 2017 et 2020.

Les traits de personnalité, les niveaux de satisfaction, le stress, la solitude, la colère, le bonheur et d’autres marqueurs de bien-être ont été comparés aux modes d’interaction : téléphone, SMS, chat, e-mail, vidéo et face à face. Sans surprise, le face à face (plus riche en contenu, en détails et non verbal) arrive en tête. Le pire est bien sûr la non-communication qui précède le 100% virtuel. Et, tous médias confondus, la communication avec les amis et les camarades passe avant le lien avec la famille et, plus loin, avec les inconnus.