La valise est fermée. Jérémy Lauret, 24 ans, savoure ce (très bref) moment qui le sépare de son vol vers Bali. Pour Mister France Centre-Val de Loire, ce voyage sera une totale cure de jouvence après une année où il a dû jongler entre son métier de gérant dans une boutique de déstockage, dans l’Eure, et ses obligations publiques liées à son titre de beauté, au sein le cadre de l’élection de Monsieur France. S’il n’a pas reçu l’écharpe de Mister France, Jérémy ne garde que de bons souvenirs de cette expérience.
Les expériences de Jérémy Lauret
Que retenez-vous de votre année chez Mister Centre Val de Loire ? Ce fut une belle aventure, même si je n’ai pas pu remporter le titre national de Monsieur France. Mon implication dans cette compétition m’a permis de rencontrer beaucoup de monde.
Par exemple ? Mes collègues candidats qui ont partagé la salle pendant l’élection. J’ai réussi à nouer des contacts. Ce n’est pas superficiel. J’ai beaucoup appris sur moi-même; J’ai acquis une confiance personnelle. Je suis plus indépendant. Mais il faut être modeste.
Votre rapport à votre corps a-t-il changé ? Je me sens plus calme, moins pudique qu’avant. Avant, j’avais plus de mal à me montrer devant un objectif d’appareil photo. Je suis aussi plus à l’aise sur une plage. C’était une bonne thérapie. Je me connais mieux.
Une écharpe Mister France Centre-Val de Loire, ça aide à faire des rencontres ? Ça aide, mais rien de grave. Quand il s’agit de ce sujet, j’ai les pieds sur terre.
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Ce type de concours ouvre-t-il des portes dans le monde de la mode ou du mannequinat ? J’ai eu la chance de faire beaucoup de défilés de mode, mais aussi des séances photo. Je n’ai pas poussé l’expérience trop loin car je préfère miser sur la sécurité avec mon métier de gérant dans une boutique de déstockage à Evreux.
« J’apprécie les destinations lointaines, les horizons lointains. »
Le monde du mannequin est-il définitivement révolu ? Non, si j’avais la possibilité de me libérer de mon travail, je serais ouvert à toutes les opportunités intéressantes. Je voudrais prendre des photos.
Vous vous engagez dans une action humanitaire, au profit de Nathan, un enfant atteint d’une maladie rare, habitant à Ezy-sur-Eure. Avez-vous du nouveau de sa part ? Je suis toujours en contact avec l’association En avant pour Nathan, créée par ses parents. Dès qu’ils organisent quelque chose, je serai là pour les soutenir. J’apprécie vraiment cette famille, le flux passe bien.
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Le temps des vacances, ça veut dire quoi ? Un moment très libérateur. J’en ai besoin pour me vider l’esprit et me retrouver avec mes proches. Je vais à Bali car j’ai un tempérament pour beaucoup voyager, découvrir de nouveaux pays, notamment des paysages. Je ne suis pas du genre à m’asseoir sur une plage pendant des heures.
Quelles étaient vos autres destinations de vacances ? La Réunion d’où je viens, l’Angleterre, l’Espagne, la France bien sûr. Plus j’avance dans le temps, plus j’ai envie d’aller loin. Je pars en septembre.
La chaleur, vous n’en souffrez pas ? J’adore, ça me va parfaitement. Les problèmes de sécheresse ne me rendent pas indifférent, je le vois quand je voyage autour du monde. mais peut-on vraiment agir pour le climat ? Nous avons besoin d’une conscience collective.
Sinon, quel est votre régime alimentaire pour rester en forme en vacances… et au-delà ? En moyenne une fois par semaine. J’ai de la chance de ne pas grossir. Rien qu’en marchant, j’entretiens mon corps. C’est ce que je recommande à tout le monde !
Successeur. Joakim Arji, natif de Pithiviers, est le nouveau Mister France Centre-Val de Loire 2022.