Depuis septembre 2018, tous les étudiants sont inclus dans le régime général de la sécurité sociale. Donc plus de cotisation de 217 euros pour pouvoir adhérer à l’aide sociale étudiante. Néanmoins, une assurance maladie complémentaire est nécessaire pour couvrir tous les frais médicaux. Mais comment choisir le plus adapté et pourquoi contribuer au commun ?

La cotisation étudiante à la sécurité sociale, obligatoire pour l’inscription dans l’enseignement supérieur, a cédé la place à la cotisation étudiante et viagère (CVEC). Cette cotisation obligatoire, qui s’élèvera à 92 euros à la rentrée 2020-2021, devrait notamment faciliter l’accès aux soins sur le campus universitaire. Cependant, elle ne remplace pas une assurance maladie ou complémentaire. Si désormais tous les étudiants relèvent du régime général de la sécurité sociale, ils ne bénéficient pas de la mutuelle complémentaire. Bien que son choix ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé pour éviter des frais médicaux supplémentaires importants.

Mutuelle étudiante : pourquoi faut-il en prendre une ?

La mutuelle étudiante est une assurance maladie complémentaire destinée à couvrir les frais médicaux non pris en charge par la sécurité sociale. En fonction de votre budget, ainsi que de vos besoins, vous pouvez opter pour une mutuelle étudiante, une mutuelle « classique », ou vous en tenir à la mutuelle de vos parents. Il est important de prendre le temps de comparer les offres et les services associés. Avant de conclure un contrat d’assurance complémentaire, réfléchissez à vos besoins et aux éventuels frais médicaux : port de lunettes ou de lentilles de contact, soins dentaires, visites régulières chez le médecin, stage ou études à l’étranger…

Le rattachement à la mutuelle de vos parents

Le moyen le plus simple et souvent aussi le plus économique est de profiter de la mutuelle des parents qui, grâce à sa mutuelle d’entreprise, obtient souvent des contrats avantageux pour toute la famille. Celle-ci offre généralement une très bonne couverture santé à moindre coût et surtout sans nouveau budget à gérer quand on est étudiant. Seul bémol : les dossiers de consultation vont aux parents, ce qui n’est pas toujours agréable lorsqu’on consulte un spécialiste.

À Lire  Assurance classique et RC pro, quelle est la différence ?

Opter pour une mutuelle classique

Si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas être lié à la mutuelle de vos parents, vous pouvez décider de conclure un contrat d’assurance auprès d’un organisme complémentaire classique. La plupart offrent des forfaits jeunesse à prix réduit, mais les remboursements peuvent varier selon le contrat et l’assureur.

Les mutuelles étudiantes

Les mutuelles étudiantes, auparavant obligatoires et à prix réglementé, proposent désormais différentes formules adaptées à votre budget et à vos besoins. On peut citer notamment LMDE, Heyme et Smeno qui sont les principaux acteurs de cette catégorie. Les mutuelles étudiantes, spécialisées auprès des jeunes et des étudiants, proposent différentes formules avec différents niveaux de garanties. Si vous avez besoin de consulter régulièrement des spécialistes hors contrat secteur 1, optez pour une formule qui comprend plus de 100% de couverture afin de ne pas payer le montant restant, c’est-à-dire les surcoûts. Même si les étudiants sont généralement en assez bonne santé, certains ignorent l’inquiétude et sacrifient leur santé pour des raisons budgétaires. Par conséquent, il est essentiel de comparer les offres et de choisir en fonction de vos besoins propres et réalistes. Les mutuelles étudiantes proposent également des services spécifiquement destinés aux étudiants, tels qu’un remboursement forfaitaire pour l’achat de masques, un remboursement forfaitaire des frais de taxi pour revenir d’une soirée, des préservatifs-préservatifs forfaitaires ou des protections hygiéniques, remboursement ou conseil forfaitaire chez .e psychologue…

Mutuelle étudiante : des aides pour les étudiants les plus fragiles

A noter que la plupart des régions proposent une aide au paiement ou une coassurance à prix réduit aux étudiants les plus en difficulté afin qu’ils puissent bénéficier d’une complémentaire santé. Certains étudiants peuvent aussi être admissibles à l’assurance-maladie complémentaire (CSSCSS), accessible sous certaines conditions.